Tout ce qui suit est sponsorisé par Michael Jackson. C’est pourquoi, dans le cadre de ce partenariat, veuillez lancer cette vidéo et vous mettre dans le mood. C’est important.
Comme vous l’avez lu, ma première journée à Londres fut pour le moins humide. Non. Non non. Je te vois venir petit fourbe. Je te vois ! Tu n’as pas lu la deuxième partie de mon séjour à Londres et tu veux me dire que c’est normal cette humidité vu qu’il a plu. Non non non ! Arrêtes toi tout de suite jeune malandrin ! Tu files lire cette deuxième partie et tu reviens après ! Non mais oh !
Reprenons notre article pour les plus assidus et les plus attentifs.
De retour à l’auberge, je n’avais que 3 envie :
- dormir
- uriner
- me doucher
Pas forcément dans cet ordre là d’ailleurs. Je ne fais plus pipi au lit depuis longtemps et je ne suis pas non plus somnambule. Enfin je ne crois pas. Même si j’ai des absences dans la nuit. Enfin Cynthia m’aurait déjà éclaté la tête si je m’étais levé en pleine nuit pour somnambuler dans l’appart. Elle aurait sorti sa batte de baseball qu’elle cache sous son oreiller et BOOM !
Comme je vous l’ai dit, j’avais déjà rapidement exploré notre étage lorsque nous avions déposé les valises afin de me faire une idée de la topographie des lieux. Mode Sherlock Holmes, you know. Et, accessoirement, de faire mon premier pipi sur le sol anglais. La classe, non ? Enfin quand je dis sur le sol, c’était dans une cuvette de toilettes. Non parce que je ne suis pas un animal non plus. Mon pipi d’avant avait été fait sous la mer du Nord. La classe aussi hein ! Par sous la mer, j’entends dans le shuttle, le train qui passe sous la Manche avec les voitures et les bus. Qui d’autre peut se vanter d’en avoir fait autant ? Cynthia, oui. Et pas mal de gens qui étaient dans le bus avec nous, ok. Mais ça n’en reste pas moins cool ! Bande de rabat joie…
Je savais donc à quoi m’en tenir pour les douches. Idem pour les toilettes. C’est la version 4 murs et un toit du camping. Vous voyez ces toilettes ouvertes en haut et en bas ? Le genre de toilettes où tu te sens dans la plus grande intimité avec les 2 autres personnes qui sont avec toi. Eh bien c’est ce genre là. Tout ce que j’adore…

Photographie 4K des douches de l’auberge
Je vous rassure quand même, tout est séparé entre les hommes et les femmes ! Ah bah oui, on ne mélange pas les torchons et les serviettes (dans notre appart si, on le fait, dans un tiroir de la table, parce que c’est plus pratique) ! Z’êtes fous vous !
Il est proche de 23h. Je me dirige habillé vers les douches, pieds nus, mon pyjama dans la main droite, ma serviette sur l’épaule gauche et mon gel douche dans la main gauche. Je suis l’homme de la situation. Si Georges Abitbol, l’homme le plus classe du monde, avait été là, il se serait incliné et m’aurait légué de lui-même son titre.
Bien entendu, à 23h, je ne m’attends pas à croiser beaucoup de monde. Et que vous le croyez ou non, je ne croise en effet personne. Je me retrouve donc seul face à ces trois douches. Trois ? Comme le nombre de doigts à la main d’une tortue ninja… Coïncidence ?Mon instinct de survie me dit d’aller dans la dernière cabine. La première est trop proche de l’entrée et la deuxième est trop entourée. Pas fou le type !
Je me dirige donc vers cette fameuse troisième cabine. Et c’est à ce moment que je comprends mieux pourquoi mon cerveau pensait aux tortues ninjas. L’eau sur le sol.
Noooooooooooooon.
Smooth criminal à droite, moonwalk à gauche, heeew par ici, heee heee par là. Je suis la réincarnation de Michael Jackson, mais sans le son (Véronique n’est pas là, douches séparées je vous ai dit).
Par chance, les douches ont une caméra de surveillance qui a pu enregistrer mon périlleux périple.
J’arrive enfin à destination. La fameuse douche ! La troisième, la moins dangereuse (normalement) ! Et là, stupeur ! There is no crochet for accrocher mes affaires. Damned. How que je vais faire ? Aurais-je fait tout ça pour rien ? Ne mérite-je pas de la reconnaissance ? Mon âme sombre.
Mais je ne me laisse pas glisser dans la folie et m’imagine donc les meilleures méthodes pour pendre mes vêtements sans les tremper.
J’analyse la situation. Il y a une porte. Good point. Et…rien d’autre. Ok. La porte donc ! Je peux mettre mes vêtements sur la porte ! Dans les poches de mon pantalon, je range mon boxer et mes chaussettes. Pas mal ! La suite ? Je fous tout sur la porte et je me douche. Oui. Bon. Pour cette technique, il faut avoir foi en son prochain. Parce que le type qui te prend tes affaires juste pour déconner et te voir sortir apwal, je le connais !
Mais vous savez ce que j’ai dit à ce petit rigolo que je sentais venir à 3km ?
Eh ouais mon gars ! No way que ça m’arrive ! Pas mon premier jour ! Pas pour ma première douche ! Demain ok, pourquoi pas. Mais aujourd’hui, non !
Et tout d’un coup je vois un signe à la fenêtre et j’entends une musique qui monte crescendo. Dans mon esprit se matérialise des traces de sang sur un tapis. Je ne sais pas. Mais il ne m’en faut pas plus. Je prends une des plus importantes décisions de toute mon existence : aller dans la deuxième cabine.
Je prends mon courage à deux pieds. Il le faut vu l’état du marécage qui me sépare du sauf conduit. GOOOOOOOOOOOOO ! Je suis chargé à bloc tel un cavalier du Rohan, un Rohiriim, chargeant les champs du Pelennor vers Minas Tirith, ne pensant pas au fait que je puisse me retrouver les quatre fers en l’air.
Je suis tel un homme ivre sur un lac de glace, glissant à droite et à gauche dans l’espoir d’arriver sain et sauf à destination.
Wooohooooo
Heeee Heeee
A smooooooth criminal
Toum toudoudoudoudou dou doum doum toudou doum doum toudou doum doum doum
Oui ! Elle est là, je la vois ! La deuxième douche, the holly cabine ! Je m’en rapproche à coup de moonwalk. C’est dangereux mais je gère. Je n’en suis pas à ma première chorégraphie de Michael dans une salle d’eau ou de bain. Et je crois que c’est ça qui me sauve. Mon talent d’imitateur. Car 14 moonwalk plus loin, je parcours le mètre qui me sépare de la deuxième douche. Sain et sauf.
Essoufflé, j’enlève ma main droite de mes parties génitales après un « woo » d’anthologie. Je ferme la porte et vois, parmi rien du tout, fixé à la porte, un porte manteau. Non pas destiné à porter un manteau, plutôt inutile pour aller se doucher (sauf pour certaines personnes en trench coat beige avec des sucettes dans les poches), mais pour porter mes habits et mon pyjama.
J’y suis. Awalpé, sous l’eau chaude. Je suis invincible. Rien ne peut m’atteindre. Au revoir Annie.
¿¿ ANNIIIIIIIIIIIIIIIE ??

Bonus des douches et des toilettes