Sa mère, pensionnaire d’un asile, est morte. Il doit alors prendre 2 jours de congés pour aller à son enterrement, même si cela le peine et peine son employeur également. Il ne souffre pas forcément par la mort de sa mère, cela faisait en effet bien longtemps qu’il n’avait plus grand chose à lui dire et qu’elle n’avait plus rien à lui dire non plus.
Et pourtant, cet aléa de la vie va être le catalyseur de la suite des événements pour lui, du bon jusqu’au moins bon, pouvant le laisser lui-même dans l’incompréhension.
Je m’en veux d’avoir jugé le livre simplement à son titre, ce qui fait que je m’étais complètement fourvoyé sur l’oeuvre. Dans un sens, ça m’a permis d’être complètement ouvert à ce que les pages recelaient, ne sachant pas à quoi m’attendre.
Et bien que j’ai trouvé l’écriture d’Albert Camus un peu haché (beaucoup de phrases courtes et de nombreuses virgules) et un peu simple (mais ça s’explique par la psychologie du narrateur), j’ai été très surpris, et dans le bon sens du terme.
En effet, l’étranger est un roman sur un homme non pas étranger dans le sens immigré mais dans le sens où il est étranger à la société, ne la comprenant pas. Il reste un homme simple, souhaitant tout bonnement vivre sa vie, sans chercher plus loin. En réalité, l’étranger est le résultat d’une incompréhension entre un homme et la société qui l’entoure, ne comprenant pas ses rouages et ses perversités. Ce qui fait et fera toujours écho à nos vies ; une personne simple ne pourra jamais comprendre et vivre sa vie normalement car le monde actuel et sa société n’a pas les mêmes valeurs, les mêmes principes.
Esthetique Du Vide 