Une soirée et une journée. Voilà le temps écoulé dans le livre et le temps qu’il m’a fallu pour le lire.
Une fois de plus, l’écrivain anonyme auteur de la tétralogie du Bourbon Kid ne m’a pas déçu. Prenez un univers de série B, des allusions grotesques à cet univers, un humour grivois et des meurtres en pagaille. C’est bon ? Mélangez le tout et vous obtiendrez le magnifique Psycho Killer.
Tout commence par un meurtre. Un agent de police voit un homme avec un masque de squelette affublé d’une crête rouge portant d’une main un couperet sanglant et de l’autre la tête de son collègue. Deux agents du FBI sont alors envoyés là-bas officieusement dans le but de mettre un terme à cette histoire compromettante. Mais le baron de la prostitution, bienfaiteur de la ville, ne l’entend pas de cette oreille et décide de régler le sort du psychopathe à sa manière, la police à ses côtés.
Les victimes tombent comme le sable s’égraine d’un sablier dans ce livre au suspens haletant et à l’humour et l’univers irrésistibles.
Si vous ne connaissez pas déjà cet auteur, courrez acheter ses livres. En revanche, si la vulgarité et le gore vous déplaisent, vous pouvez de suite oublier ses oeuvres. Dommage pour vous.