Voilà un nouveau classique, après Frankenstein, auquel je me suis attaqué afin de me faire une idée sur la véritable histoire cachée derrière l’image d’aujourd’hui.
Je vais passer sous silence la couverture qui me fait penser à de la littérature bit-lit pour les adolescentes de 16 ans en manque de Robert Pattinson ou pour les femmes plus âgées n’assumant pas leur âge. Pourquoi toujours ce besoin d’attention avec une femme sur la couverture pour un sujet de vampire ? Ai-je loupé le nouveau fantasme féminin concernant le fait de vouloir devenir une personne morte, obligé de tuer pour vivre et pour qui le soleil est fatal ?
Pour en revenir au livre, une fois de plus, très bonne découverte. Une lecture basée uniquement sur les points de vue des acteurs de l’histoire via leurs journaux ou des lettres (roman épistolaire) qui apporte une certaine profondeur. De plus, l »histoire fait penser à un thriller haletant au cours duquel on prie pour la survie des héros et, donc, la mort de Dracula.
Si je devais donner un petit bémol au livre, ce serait l’attitude des personnages, que je trouve vraiment (parfois) trop bisounours : « Je ne vous connais pas mais je veux déjà être votre meilleur ami et serait prêt à donner ma vie pour vous ». Je vous l’accorde, ça ne gâche pas l’histoire mais je trouve que ça manque un peu de réalisme. Après, il faut savoir que l’histoire date du XIXème siècle, époque donc bien différente de la nôtre, où les gentilshommes, la morale et le sens du devoir envers les femmes étaient bien plus présents que de nos jours.
En bref, oubliez les vampires à deux sous d’aujourd’hui, les romances bidons, les loups-garous, et revenez aux sources.