Après Zombie Island, premier tome de la trilogie Zombie Story, c’est le tour de Zombie Nation, le deuxième donc, de cette histoire de zombies.
Le précédent m’ayant vraiment plu, j’avais hâte de lire celui-la. Et pourtant, j’en sors un peu déçu. Les héros de celui-ci sont moins marquants je trouve, un peu plus plats, ne réagissant pas vraiment comme on s’y attendrait. Mais après tout, personne ne sait comment il réagirait en face d’une attaque zombie; rationnellement, en dénigrant le fait que les assaillants soient des morts, en se suicidant, ou autre.
Non, ce qui m’a vraiment déplu, c’est le fait que les morts-vivants encore conscients, grâce à une oxygénation du cerveau durant le passage de vie à trépas, sont dotés de ce que nous pouvons appeler des super-pouvoirs. Un héros peut se rendre invisible, un autre peut tuer des humains rien que par la pensée, en mode Dark Vador. Ajoutez à cela un humain télépathe depuis son enfance et on se croirait presque avec un nouveau genre de X-men qu’on pourrait appeler les Z-men. Il est vrai que si des zombies existent, pourquoi pas des super-pouvoirs. Enfin pour ma part, je trouve ça too much. l’humain est déjà suffisamment inférieur au zombie, pas besoin de donner à ce dernier un pouvoir surnaturel en plus.
Par contre, le fait d’avoir, pour une fois, l’origine de la mutation des morts en zombies est expliquée. Et ça, c’est un avantage non négligeable, même si l’explication est un peu border line (que d’expressions anglaises aujourd’hui), c’est agréable de savoir la genèse du phénomène et de ne pas être plongé dans une apocalypse zombienne sans en connaître la raison.
Du coup, même si le livre perd un peu de sa crédibilité avec ses pouvoirs donnés aux zombies conscients, le livre reste tout de même agréable, mais moins que le premier. Du coup, j’en attends encore plus du dernier, Zombie Planet, dernier tome de la trilogie et donc, normalement, apothéose de cette Zombie Story.
Esthetique Du Vide 