C’est la fin d’une aventure. Si Zombie Island nous emmenait dans un Manhattan peuplé de morts-vivants où les liens étroits entre nos héros signifiaient la survie , Zombie Nation nous expliquait la genèse du phénomène à travers des âmes esseulées.
Cette fois, dans Zombie Planet, les anciens amis deviennent ennemis, les anciens ennemis deviennent les plus fidèles alliés. En ce jour où les cloches de l’Apocalypse sonnent, vers qui doivent se tourner les survivants ? L’auto-proclamé tsar des morts-vivants ou bien la survie et l’extermination des non vivants ?
Plusieurs questions s’offrent donc à nous dans ce roman psychologique. Un monde où les zombies cohabitent avec les humains est-il possible ? Et si ce n’est pas le cas, est-il réalisable d’éradiquer les zombies de la surface de la Terre ? Après 12 ans d’une ère impitoyable, les quelques survivants de l’espèce humaine sont-ils encore humains ? S’ils ne sont pas déjà morts, ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.
Nous découvrons alors des humains ayant tellement souffert qu’ils sont capables de croire à tout ce qu’on leur dit et des morts-vivants chérissant la vie et cherchant à avoir toujours plus de puissance. Ici, les rôles sont donc inversés, un mort capable de penser reste un humain et un humain qui a tout perdu est quelqu’un de déjà mort.
Ce livre est une réelle partie d’échecs livrée entre une poignée de résistants où les morts sont plus nombreux que les vivants et une armée de morts à laquelle se sont joints des fanatiques. Choisissez bien votre camps, un pion cache peut-être en fait un roi.
Mais finalement, malgré tout ça, seulement une question doit attirer votre attention, une question qui brûle les lèvres de nos héros : « Qu’y a-t-il de plus important que l’Apocalypse ? »