Aujourd’hui je vais vous parler de Voyage au centre de la Terre de Jules Verne. Mon premier Jules Verne. J’étais excité et un peu honteux à la fois de ne commencer cet écrivain qu’à l’âge de 23 ans, bientôt 24.
De prime abord, je sais qu’on ne juge pas un livre à sa couverture, mais je dois tout de même préciser que celle du livre est très belle. Un bon début donc. Malheureusement, c’est un peu déçu que j’ai découvert qu’il y avait des images dans mon livre. Certes, pas des images dans le style imagier des enfants, mais des images quand même, prenant qui plus est une page entière. De quoi déconcentrer pendant la lecture. Ma déconvenue passée, j’ai entamé mon voyage au centre de la Terre. J’ai été surpris de voir que les personnages principaux ne sont pas français mais allemands. Plus de peur que de mal. Les noms allemands et l’action principale se déroulant en Islande n’ont pas accroché la lecture au point des noms russes de Crime et Châtiment.
L’introduction un peu longue, 100 pages pour finalement entamer la descente, ne gêne pas la lecture, au contraire, elle permet de connaître plus en profondeur notre jeune narrateur, Axel. Et lorsque la descente commence, nous partageons au gré des hauts et des bas de ses émotions l’expédition. Lorsque notre jeune ami meurt de soif, nous supplions avec lui son oncle de rebrousser chemin, d’arrêter cette folle expédition.
Jules Verne parvient, à travers Axel, à nous immerger au cœur des sensations de chaque personnage. Nous partageons ses craintes, l’entêtement de son oncle Lindenbrock et la force de leur guide Hans, vrai pilier mental pour notre jeune narrateur.
A plus de la moitié du livre, j’étais toujours dans l’attente de la découverte du centre de la Terre. Je dévorais avec excitation et impatience les pages qui me séparaient du noyau terrestre. Plus mes comparses s’enfonçaient dans l’écorce terrestre et moins je voulais décrocher mes yeux du récit, quelque peu troublé tout de même par le vocabulaire géologique et les mesures des distances anciennes telles que les milles ou bien les lieux.
Je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse découvrir par vous-même la formidable aventure et exploration que j’ai pu vivre à travers les yeux d’Axel et de son oncle. En tout cas une chose est sûre, à la fin de ce voyage au centre de la Terre, je n’avais qu’une envie : y replonger.