Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre que j’ai emprunté à un ami. Je ne connaissais pas du tout mais alors sacrée découverte, je vais vous expliquer pourquoi.
L’humanité n’est plus. Ou plutôt, quasiment plus. En effet, la Première Colonie subsiste toujours, 100 ans après la catastrophe. Cependant, lorsque les habitants ne meurent pas sous les crocs des viruls, sortes de vampires, ils meurent du cancer ou se suicident, las de cette vie. Ajoutez à cela les générateurs qui ne vont pas tarder à lâcher, libérant ainsi les ténèbres dans la colonie et le décor est planté.
Seulement voilà, la petite Amy est différente. Elle est même la dernière personne à pouvoir sauver la Colonie, et la race humaine. Malheureusement, Amy traîne avec elle de lourds bagages qui pourraient bien annoncer, non pas la délivrance, mais la mort.
Je dois vous avouer que je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais avec ce livre. Et lorsque je découvris qu’il était question de vampire, je fus vraiment déçu. Mais à ma grande surprise, tout ça ne m’a pas dérangé. En effet, les créatures ne sont pas à proprement parler des vampires. De plus, ils sont loin d’être la clé du livre, servant tout de même grandement d’intrigue et de décor.
Le plus intéressant dans ce livre est le côté « survival horror », comme on pourrait appeler le genre. En effet, l’univers post apocalyptique, les monstres errants et seuls quelques survivants résistant dans un bastion très vieux, ne sachant pas comment ils en sont arrivés là. Et puis on oublie parfois complètement les viruls pour passer sur la psychologie des personnages et ce que l’enfermement peut leur faire, mais aussi le fait de devoir survivre dans un monde auquel, finalement, ils ne connaissent rien. Seul Tantine, vestige du passé, se souvient encore du monde comme il était avant.
Deuxième chose vraiment intéressante, à mon avis, est le fait que nous sachions d’où tout cela part. En effet, nous ne sommes pas parachutés dans l’histoire. Nous la construisons au fur et à mesure du livre, l’apocalypse et les 100 ans qui la suivent.
Une centaine d’années qui finalement se sont écoulées pour moi en quelques jours, ne pouvant lâcher ce livre tellement l’intrigue est prenante et l’attachement aux personnages est élevé.
Gare à vous si vous souhaitez emprunter le passage. Une fois qu’on y est, il se referme sur vous et vous entraîne dans un huis clos ténébreux dont vous ne pourrez pas vous débarrasser.