Vous avez surement reconnu le générique de la célèbre série Bones qui passe ou passait sur M6, mettant en scène l’anthropologue Temperance Brennan et l’agent du FBI (je crois) Seeley Booth.
Si je vous parle de cette série c’est car le roman dont je fais la chronique aujourd’hui et son auteur en particulier en sont la source d’inspiration.
Smocky Mountains, Caroline du Nord. Un avion s’est écrasé, faisant 88 victimes, notamment des jeunes universitaires se rendant à un match, joueurs comme supporters.
Temperance Brennan, anthropologue judiciaire est dépêchée sur les lieux afin d’aider la shériff Lucy Crowe à élucider ce mystère en identifiant les corps des victimes.
Quand elle découvre un pied humain dans la gueule d’un coyote, son sens du devoir lui ordonne de le récupérer afin de pouvoir identifier une nouvelle victime, ou comme pièce manquante d’un puzzle humain, si j’ose dire. En effet, un crash d’avion rend très rarement un cadavre en un seul morceau.
Obstruction à la justice. Détournement de preuve. L’anthropologue ne comprend pas pourquoi de telles allégations, sans fondement, sont portées contre elle. Des gens essaient de la sortir de l’affaire, de ternir sa réputation.
Ce crash d’avion recèle bien plus de secrets qu’il n’y paraît. Si tous les secrets y sont liés…
Je vais être franc, Voyage fatal est divertissant, mais ça s’arrête là. Je n’ai pas été happé par le livre comme cela peut m’arriver parfois avec les thrillers. J’ai trouvé le personnage de Temperance un peu terne, sans gros traits de caractère, comparé à la série où sa personnalité la rend attachante et unique.
Le roman ne vous tiendra pas éveillé la nuit mais l’intrigue est intéressante et le mélange avec l’histoire et l’anthropologie la rend différente d’un polar/thriller classique. Manque de chance pour moi, j’ai toujours eu du mal à retenir les noms et les dates, qui sont pourtant primordiaux dans l’ouvrage. Ce qui peut expliquer, en partie, mon avis.
Si on vous le prête, comme ça a été le cas pour moi, Voyage fatal reste divertissant. Et je mets un bon point pour la couverture qui est très jolie et rappelle bien la forêt, décor principal du livre.