D’un jour à l’autre, sans que personne ne sache pourquoi, les femmes et les hommes sont devenus stériles. Du jour au lendemain, plus aucune personne n’était capable de procréer. La dernière génération, les Omégas, vivaient comme bon leur semblait, sans se soucier de rien, égoïstes et arrogants, assoiffés de pouvoir et imbus d’eux-mêmes, sachant que plus jamais personne après eux ne verrait le jour.
Le Gouverneur Xan régnait avec son conseil sur l’Angleterre; des tests de fertilité étaient impératifs pour les biens portants, la pornographie était plus que conseillée, les Quietus (suicides collectifs) encadrés et les bienvenus. Les Hommes allaient disparaître et le tout devait être fait dans le plus grand des calmes et en toute sécurité.
De son côté, Théo, cousin de Xan, est professeur d’histoire, survivant tant bien que mal face à une génération d’Oméga qui n’a que faire du passé. Quand soudain, un jour, une jeune femme prénommée Julian vient l’aborder pour lui demander de l’aide, à elle et à son groupe d’amis, qui sont en désaccord avec la politique menée par le Gouverneur. Réticent mais curieux, la vie de Théo va alors basculer.
Le roman Les fils de l’homme par P. D. James est une oeuvre d’anticipation qui tente de nous montrer la nature humaine face à sa propre extinction. Comment réagirait-on si nous savions que nous étions une des dernières générations d’humain à fouler la Terre ? Serions-nous blasés, révoltés, heureux, indignés et j’en passe ?
Si vous avez vu le film d’Alfonso Cuarón, rassurez-vous, cela n’a rien à voir. Le film, comme le roman, ne sont pas inoubliables mais intéressant, nous dépeignant un monde malheureux et bien fade, privé de sa joie de vivre.
Demain, après-demain, dans dix jours, dans un an, dans dix ans, quand vous verrez un bébé, souriez lui. Appréciez ses mimiques et son petit sourire. Vous verrez, on ne se rend pas compte de la chance que nous avons.