Henri Villon est capitaine d’un vaisseau pirate français mouillant dans les mers des Caraïbes, milieu XVIIème siècle. Alors que les espagnols ont mains mises sur les mers et les ports, les autres habitants essaient de vivre sous l’hégémonie spaniarde, plus ou moins légalement, en essayant de passer sous les mailles des filets.
Un commerce en particulier prolifère, celui des maravillas. Ces merveilles, longtemps soupçonnées d’être de la sorcellerie, viennent d’un autre temps, un futur lointain de nos chers pirates, ne sachant pas d’où elles viennent ni comment elles sont venues.
Villon est lui-même en possession de certaines de ces merveilles, à l’image de son bateau, le Déchronologue, qui possède des batteries de canons crachant des obus de temps. Avec son équipage et leur puissant navire, ils combattent les anomalies temporelles, de plus en plus nombreuses, amenant leurs lots de surprises.
Le Déchronologue est un roman à part qui nous livre un récit décousu, enchaînant ellipse et retour en arrière. Ce mode de narration rend la lecture plutôt compliqué, desservant l’oeuvre, tout du moins au début. Car en effet, passer de 1640 à 1650 pour ensuite revenir à 1646 peut en déconcerter plus d’un.
Mais si vous vous accrochez, sachez qu’une très bonne oeuvre vous attend, nous plongeant dans un univers très intéressant, mêlant piraterie et technologie moderne, le tout dans un univers qui dépasse l’attendu, loin de tout ce que l’on aurait pu imaginer.