Nos deux groupes de survivants sont toujours en route pour le centre Deucalion à Omaha, dans le Nebraska, là où Anna Demilio et le général Sherman ont établi leur point de rendez-vous. S’ils parviennent à ce laboratoire, il sera peut-être possible au docteur de créer un vaccin. Les chances sont minimes mais elles existent.
Cependant le trajet du groupe composé de Mason, de Demilio et d’Ortiz sera une fois de plus perturbé par Sawyer, bien décidé à ramener l’ex agent de L’USAMRIID sur la côte est, afin de pouvoir créer là-bas un antidote.
Du côté des militaires, croiser la ville d’Abraham leur réserve quelques surprises, des bonnes comme des moins bonnes. De plus en plus amoindri, le groupe va devoir se serrer les coudes pour ne perdre encore plus d’hommes, militaires comme civils.
Ce deuxième tome nous amène encore un peu plus vers le dénouement, vers le dernier tome de la trilogie. L’étau se resserre et malheureusement pour nos survivants, les infectés ne sont pas les seuls dangers auxquels ils doivent faire face.
Une bonne suite qui nous emmène directement au coeur de l’action, sans laisser une seule fois le lecteur souffler, constamment aux aguets, à guetter la moindre ligne pour échapper à la menace.
En revanche, certaines contradictions viennent ombrager légèrement le roman. En effet, alors que Mitsui, un entrepreneur japonais, est polyglotte dans le premier tome, il se retrouve à avoir besoin d’un traducteur dans celui-ci. Deuxièmement, Jack, un civil américain, était soudeur dans le tome 1 et se retrouve désormais entrepreneur dans le bâtiment. Je veux bien croire qu’on puisse être soudeur et entrepreneur, mais le terme n’a jamais été abordé le concernant auparavant.
Je regrette également que nous abordions le groupe de Sherman avec la disparition de nombreux hommes, au moins une vingtaine, sans que cela soit abordé. C’était comme s’ils avaient disparus, ne servant pas l’histoire principale. Comme si l’auteur c’était dit : « On ne connait pas leurs noms, je peux les tuer sans en parler ».
Il y a également certains passages où les noms sont inter-changés ou tout simplement pas notés, comme si la phrase n’était pas finie. Erreur de l’éditeur ou de l’auteur, là est la question.
Ce n’est, au final, pas forcément grand chose, mais toutes ces petites erreurs nuisent légèrement à la fluidité du récit, car le lecteur bute et doit parfois s’y prendre à deux fois pour bien comprendre le passage. C’est dommage.