Dans ce 3ème et dernier tome de la trilogie, nous retrouvons nos rescapés à Omaha, dans le centre Deucalion. Anna Demilio, enfermée quasiment jours et nuits au sous-sol, en salle NC4, cherche à fabriquer l’antivirus qui permettrait à la race humaine de survivre, même après une morsure. Rebecca Hall, de son côté, tente tant bien que mal d’épauler le docteur, malgré ses maigres connaissances.
Afin que le groupe puisse vivre, les autres effectuent des missions régulières d’approvisionnement font dans la ville, de plus en plus loin du complexe, les alentours ayant déjà été fouillés par les expéditions précédentes des survivants. Chaque jour, ils doivent ainsi affronter le danger à nouveau.
Du côté des marins, le capitaine Harris et ses hommes se dirigent toujours en direction du centre Deucalion, suivant l’itinéraire du groupe de Sherman, emprunté quelques mois auparavant, les menant ainsi à Abraham, là où le shérif Keaton et son adjoint Wes les accueillent comme des amis, juste après l’évasion de Herman Lutz.
Cependant, de son côté, Sawyer n’est pas du genre à lâcher prise, quitte à menacer des dirigeants pour obtenir ce qu’il désire : faire déferler la mort sur tout ce qui s’opposera entre lui et le docteur Demilio. Il obtiendra ainsi un régiment complet d’hommes entraînés à tuer ainsi que des véhicules dont blindés et hélicoptères.
Dénouement tant attendu et pourtant, en demi teinte, surtout pour la première partie du roman. En effet, il est plutôt laborieux pour la lecture que tout soit à nouveau expliqué (personnages, situations, lieux etc.).
Je placerai également un petit bémol concernant le rôle de Lutz et de sa situation, que je trouve trop faciles, malgré l’explication légère apportée par les auteurs.
Gros point d’interrogation également concernant les morts. Une fois abattus, certains des non infectés se transforment en zombie, sans entrer en contact avec un infecté ou du sang infecté. Cas qui ne s’était jamais avéré dans les deux premiers tomes et jusqu’au 2/3 du 3ème tome. Je trouve donc cela légèrement étrange, surtout lorsque l’on sait que le virus se propage par les fluides, et non par l’air. Je veux bien croire que ces métamorphoses servent l’intrigue, mais du coup ça rentre en conflit avec ce qui est arrivé auparavant et perd un peu le lecteur.
Malgré tout, Survivants reste un bon ouvrage qui réussit à nous maintenir en haleine jusqu’à la fin, malgré quelques ralentissements.