Retrouver la chronique du tome 1.
Attention au spoil.
Dans ce deuxième volet des Cantos d’Hypérion, nous retrouvons nos personnages abandonnés à leur sort lors du premier volet sur Hypérion; le père Hoyt, le colonel Kassad, le Consul, Martin Silenus, Sol Weintraub, sa fille Rachel, et Brawne Lamia.
Pendant que la guerre fait rage dans l’espace d’Hypérion entre les Extros et l’Hégémonie, sur la planète, le Consul, traître Extros, à libéré le Gritche de sa prison temporelle des Tombeaux du temps. La machine est désormais libre d’assouvir son oeuvre mortelle de souffrance et de massacre. Chaque pèlerin pourra ainsi affronter la mort en face et sa destinée.
Meina Gladstone, présidente de l’Hégémonie, cherche coûte que coûte un moyen pour mettre un terme à cette guerre qui s’annonce la plus dévastatrice et la plus mortelle de tous les temps. Car si sur Hypérion la bataille fait rage, sur les Hommes pèse une ombre mystérieuse bien plus menaçante. Le Technocentre pourrait peut-être avoir la solution, mais à une condition extrême.
Joseph Severn, un artiste peintre, est quant à lui un invité privilégié sur TC². Et non sans fautes, puisqu’à travers ses rêves, il est capable de voir et de ressentir ce que vivent les pèlerins sur Hypérion. Sa présence au côté de la présidente permet ainsi à cette dernière de se tenir informée sur le déroulé des opérations. Seulement l’homme ne passe pas inaperçu et sa venue n’est pas du goût de tous.
Mais avec le Gritche libéré, rien ne se passe comme prévu. Ou plutôt, tout se passe comme prévu pour le monstre machine et pour son allié.
Et si, finalement, le temps avait déjà tout décidé ? Chaque individu pourrait-il, par ses actions, effectuer le bon enchaînement capable de dérouler le papier à musique ? Car quand le temps s’en mêle, mélangeant passé, présent et futur, que reste-t-il comme marge de manœuvre à chacun ?
J’ai fait l’erreur de poser ce livre un mois et demi avant de terminer les 120 dernières pages. Erreur fatale car les notions abordées peuvent parfois paraître complexes et une telle pause peut alors perdre le lecteur.
Mélange de science-fiction, de théologie, de géopolitique, ce deuxième volet des Cantos d’Hypérion va lui aussi, comme son prédécesseur, au-delà du roman.
Si vous êtes prêts à réfléchir, à ne jamais abandonner, alors lancez vous à la conquête d’Hypérion. Mais attention, un visage connu n’est peut-être pas la personne que l’on soupçonne.