Il y a de ça un moment, je vous faisais part de mon avis concernant Voyage au centre de la Terre de Jules Verne. Aujourd’hui, c’est un autre grand classique de Verne dont je vais vous parler. J’ai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque il y a peu. Mon frère avait dû l’acheter au lycée pour un cours, il y a donc au moins 10 ans. Je ne sais pas s’il l’avait fini à l’époque, mais si ce n’était pas le cas, l’erreur est réparée.
Comme vous pouvez le constater, c’est une édition comprenant des dossiers analysant l’oeuvre et les répercussions qu’elle a eu au théâtre et au cinéma ainsi qu’une analyse complète du livre. Vous me direz que ces éditions sont agréables car elles permettent de pousser plus loin la lecture et ainsi d’avoir une meilleure immersion. Je suis tout à fait d’accord. Mais s’il y a bien une chose qui me dérange au plus haut point, c’est que l’analyse du texte est avant le texte lui-même. Et que dans cette analyse, il y a souvent du spoil. Et ça n’a pas manqué, je me suis fait spoiler la fin. C’est donc un peu déçu que j’ai commencé le livre, ne pouvant m’ôter de la tête ce que j’avais préalablement lu.
Michel Strogoff, courrier du Czar, doit apporter une lettre au frère de ce dernier. Pour se faire, Michel Strogoff, incognito, doit traverser une Sibérie envahie par les tartares dont les colonnes pillent, tuent et brûlent tout ce qu’elles trouvent sur leur passage. Et là, c’est un réel voyage sous le signe de la poisse qui est entrepris. En effet, à chaque fois que le pire peut arriver, il arrive.
On sait malgré tout que Michel Strogoff réussira sa mission, et c’est bien ce qui nous pousse à lire. Tout comme lui, nous surpassons chaque difficulté pour nous rapprocher petit à petit du but final. Si parfois l’aventure est un peu rocambolesque, elle ne perd en rien de sa qualité. Malheureusement il est à noter le manque d’une carte qui nous permettrait de retracer au fur et à mesure le chemin que parcours Michel Strogoff. Car n’était pas du tout familier avec la Russie et la Sibérie c’est un peu perdu que je lisais les noms de lieux et fleuves sans avoir une réelle idée de leurs emplacements.