Cette fois je vous parle d’un recueil de différentes histoires du plus célèbre et du plus gentleman des voleurs français, Arsène Lupin. Bien que j’ai eu l’occasion de voir le film de Jean-Paul Salomé avec Romain Duris, je n’avais pas lu un seul des textes de Maurice Leblanc. Du coup, quand mon frère m’a prêté ce livre, je me suis dit que c’était l’occasion de rattraper mon retard et de me faire possiblement un meilleur avis que le film m’a donné sur cet homme.
Et comme à l’accoutumée, toujours lire l’oeuvre originale à laquelle le film fait référence. C’est une des règles du cinémas. I, robot, un très bon film. Mais il ne vaut pas l’oeuvre complète d’Asimov. Je suis une légende, pas un kopeck comparé au livre éponyme de Matheson. Seul quelques films font exceptions, Les Twilight et autres bit-lit, qui sont aussi mauvais à l’écran qu’à la lecture. Mais Arsène Lupin ne fait pas partie de ces exceptions.
Maurice Leblanc nous décrit dans ses ouvrages un homme doté d’une intelligence supérieure aux autres, pour qui la vie entière est un géant échiquier. Maître du déguisement et du subterfuge, on découvre quelqu’un de prédestiné à vivre cette vie de voleur; vie qu’il mène avec grande classe et esprit infantile.
Si nous sommes impressionnés par la réflexion du gentleman cambrioleur, il en va de même pour son auteur, réel inventeur de tous les stratagèmes. Leblanc fait ainsi preuve d’ingéniosité et ne faillit pas une seule fois à nous surprendre, à nous déstabiliser et à jouer avec nous, comme Lupin joue avec le monde qui l’entoure.
Si vous creusez la cervelle et être manipulé comme une marionnette ne vous fait pas peur, procurez-vous les œuvres de Maurice Leblanc. Une écriture légère et divertissante qui ne manque pas de dynamisme.
Esthetique Du Vide 