J’avais acheté son premier ouvrage (Le fléau des morts) en décembre 2010 (je peux donner cette date car j’ai retrouvé à l’intérieur une carte de visite de ma banquière qui me donnait justement un rdv le 24/12/2010), premier tome d’une saga de zombies : Le virus Morningstar.
J’avais réellement accroché mais, comme d’habitude avec les suites, j’avais dû attendre un (long) moment avant de pouvoir tenir le deuxième tome entre mes mains.
Finalement, le jour arriva enfin. Malheureusement, en lisant le rabat de la dernière de couverture, je découvris que l’auteur était mort en 2009, avant d’achever le dernier tome. Une réaction très humaine m’empara alors, la peur de ne jamais pouvoir avoir la fin de cette trilogie.
C’est donc légèrement désemparé que je cherchais en vain des informations sur le troisième tome et le cherchais à chaque fois que j’étais dans une librairie. Et puis un jour, au Furet du Nord de la Grand Place de Lille, en mai 2015, je découvris Survivants, le troisième et dernier opus de la saga du virus Morningstar. Ni une ni deux, vous imaginez sans soucis que je me suis emparé du roman pour ne le lâcher qu’une fois chez moi, le posant délicatement dans ma bibliothèque, à côté de ses frères d’armes.
C’est donc presque 5 ans après l’achat du premier roman que j’ai pu achever de lire la trilogie d’un auteur, ma foi, mort trop tôt, si l’on considère qu’il n’avait que 26 ans et que cette trilogie est de qualité.
Je tiens tout de même à remercier Thom Brannan, un ami de Recht, qui a terminé le roman, et donc sans qui l’oeuvre serait restée à l’état de manuscrit, me sauvant ainsi d’une tristesse sans nom.
Si je peux me permettre un tout petit coup de gueule, tout de même, c’est le fait de changer la couverture qui s’adapte à la réédition à l’occasion de la sortie du 3ème tome, mais qui, du coup, s’accorde moins bien avec les deux tomes achetés avant la réédition. Alors oui je pinaille, car au final, de visu, seul l’emplacement des termes « Le virus Morningstar – III) changent. Mais ça m’énerve un peu. Surtout qu’en regardant de plus près, le livre n’a pas exactement les mêmes dimensions que les deux précédents. Et moi personnellement, je vis ça comme une trahison. C’est comme si l’éditeur me reniait, moi lecteur, parce que j’ai acheté les deux premiers tomes trop tôt. Et je n’aime pas ça. Surtout que ce n’est pas la première fois. Donc à l’avenir, Messieurs les éditeurs, terminez d’éditer vos saga avant de changer les graphismes. Merci.
Ouvrages chroniqués :
Trilogie Le virus Morningstar