Tout Corum de Michael Moorcock

Tout CorumLes mabdens, malgré une fulgurante prolifération, ont l’esprit inférieur comparés aux nobles races des Vadhagh et des Nhadrags qui les regardent de loin, sans s’en préoccuper. Mais à tort. Ils auraient dû prendre le déclin de leur pouvoir de vison dans les différents Plans comme un signe. Le signe d’un temps révolu, d’une époque qui ne tardera pas à être oubliée. Oubliée par ceux-là même qu’ils jugeaient comme une sous race, seulement égale des animaux. En faisant preuve de plus de considération, ils auraient peut-être pu apercevoir leur disparition prochaine arriver.

Un seul Vadhagh a réussi à y échapper, le Prince Corum Jaelen Irsei, le dernier rescapé d’une race exterminée, sauvé in extremis par deux être étranges, qu’il ne s’explique pas. Mais il est l’Élu, le Champion des dieux. Celui-là seul capable de sauver, non son peuple d’origine, mais son peuple d’adoption, à qui il doit pourtant un œil crevé et une main coupée.

Son propre sort, sa destiné lui échappent, au profit de six quêtes, six épopées que le Prince Corum à la robe écarlate doit entreprendre afin de délivrer les mabdens du mauvais sort que les dieux malveillants leur destinent.

Esclave du bon vouloir des dieux et des légendes, il traverse les différents Plans du Multiverse pour accomplir ses six quêtes et bannir du monde les ennemis de l’ordre et de la loi qui en veulent aux mabdens.

Corum Jaelen Irsei n’est qu’un héros parmi tant d’autres, l’éternel champion, le choix des dieux, présents, passés et futurs, pour accomplir une destiné qu’il ne connaît pas et dont il ne peut pas échapper, apparaissant toujours à l’endroit et au moment où l’on aura besoin de lui, en tant que Corum, que Hawkmoon, qu’Elric, ou sous tout autre nom que lui donnera l’époque.

Car les mabdens auront toujours besoin de s’inventer des dieux, bons et mauvais, d’écrire des légendes empruntent de pouvoirs obscurs et de magie, de créer des héros et des artéfacts, pour expliquer leur existence.

Je ne vais pas vous mentir, Tout Corum est un joli pavé de 855 pages. Mais ! Si l’on ramène ce nombre de pages au nombre des quêtes du héros, il n’y a finalement plus qu’une moyenne de 142,5 pages par quête. C’est peu, non ? Et bien croyez-moi, si, c’est peu. Ou alors je suis maso, mais perso, j’en voulais plus. L’univers créé par Moorcock est riche et varié, si bien que l’on aborde superficiellement d’autres de ses ouvrages, qui se rejoignent et se recoupent au travers de différents points. Ce qui donne indiscutablement envie de se plonger directement dans les autres livres de Moorcock : Hawkmoon, Elric, pour ne citer qu’eux.

Cette entrée a été publiée le 12 novembre 2017 à 12:29. Elle est classée dans Chronique littéraire et taguée , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Suivre les commentaires de cet article par RSS.

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