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  • Metro 2035

    Metro 2035

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    2 ans après la crise des Noirs à VDNKh, Artyom n’a qu’une chose en tête, remonter à la surface pour à nouveau capter ce bruit qui semblait être une voie d’homme, qu’il avait cru entendre pendant une milliseconde avant le bombardement. Et cela fait donc un an que presque chaque jour il monte, équipé de sa radio, au grand dam des habitants de la station qui ne voient qu’un héros déchu, un fou, un sac à radiation.

    C’est après une n-ième dispute avec sa femme Anna qu’Artyom fait la rencontre de cet étrange vieil homme qui se fait appeler Homère, comme l’écrivain d’antan. Et comme son homonyme, cet homme cherche à écrire l’Histoire avec un grand H, celle du métro et de ses habitants, en narrant les aventures du jeune Artyom, qui a traversé le métro pour le sauver de la menace des Noirs. Un jeune homme dont les hommes et les femmes du métro peuvent s’inspirer pour vivre et survivre.

    Histoire que le héros ne veut plus entendre car de menace il n’y en avait pas. La seule menace qui pèse sur les moscovites est le métro en lui-même et la régression vers laquelle il pousse ses habitants. Une seule perspective pour l’humanité : la surface, pour vivre comme des Hommes libres. Mais justement, une légende raconte qu’une ville, Polyarnye Zori, est intacte et qu’elle abrite des hommes et des femmes vivant à l’air libre et pur. Mais cette légende n’en est pas une. Homère connaît justement la personne qui a établi contact avec cette colonie. Il n’en faut pas plus à Artyom pour qu’il décide d’aller de suite à la rencontre de cet homme, à Teatralnaya. En échange, il racontera au vieil homme tout ce qu’il veut savoir.

    Comme attendu, 2034 était une sorte de préambule, un édito pour introduire les personnages. Tout du moins, si ce n’est pas le cas, cette fois-ci la reprise des personnages ne fait pas forcée. Au contraire, Metro 2034 s’insère maintenant plutôt bien dans la saga. Et ça fait plaisir ! Car Metro 2035 était un régale ! Il est même possible que je préfère cet opus au premier. Retrouver Artyom était un plaisir, d’autant plus que le héros a évolué et est maître de sa propre quête, même si une fois de plus les événements vont l’amener à traverser le métro de fond en comble pour y parvenir. Mais il est cette fois mature et se laissera moins impressionné. Fonce Artyom, on croit en toi !

  • Metro 2034

    Metro 2034

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    Un an après les événements survenus à VDNKh, les Noirs ne sont qu’une légende parmi tant d’autres pour les habitants de la Sévastopolskaya, la dernière station habitée sur la ligne, luttant contre son lot de monstres au sud, une station inhabitée mais vivante au nord et les radiations à l’est.

    Si ce n’était pour ses rivières souterraines et sa production d’électricité qui en découle, la Sévastopolskaya serait complètement délaissée par ses habitants et par la Hanse. Seulement voilà, la station fournit l’énergie nécessaire à une bonne partie de la circulaire de vivre aussi fastement qu’elle le souhaite. C’est pourquoi elle envoie régulièrement une caravane de vivres et de munitions pour aider la station plus au sud à lutter contre les différents maux qui la rongent. Mais cette fois-ci, elle n’arrive pas. Et le téléphone reliant les stations n’est plus utilisable. Ce qui ne veut dire qu’une chose, un malheur est arrivé.

    Pire encore, les éclaireurs envoyés par le chef de la station et le colonel ne reviennent pas. Que faire ?

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    Un nouvel homme se porte volontaire pour entrer en contact avec les disparus. Personne ne connaît réellement le brigadier, d’où il vient, son nom, son passé, ni même pourquoi il met ses talents hors pair de combattant au service de la Sévastopolskaya. Homère, un vieux conteur d’histoires sera amené à le découvrir en l’accompagnant vers une mort certaine. Pour seule information sur son compagnon de route il réussira à entendre furtivement un nom, Hunter.

    Suite du fameux Metro 2033, Metro 2034 fait plutôt pâle figure face à son aîné. Lors de ma première lecture, je me souviens avoir été déçu. Le livre n’est pas mauvais mais l’histoire fait forcée, comme si Dmitry Glukhovsky voulait combler le vide laissé par Artyom. Et pour cause, ce dernier est même présent dans l’histoire, pour une raison quelconque, quand n’importe qui d’autre aurait fait l’affaire. Idem pour Hunter, pourquoi le retrouver ? Son histoire paraît certes plausible mais ne fait pas « fluide », si vous voyez ce que je veux dire. Et ça me dérange. Nous sommes bien loin de l’épopée de l’opus précédent. Mais une chose est encore possible, que l’histoire de Metro 2034 ne soient qu’un préambule pour le fameux Metro 2035. Mystère à éclaircir rapidement !

  • Metro 2033

    Metro 2033

    Metro-2033Après une guerre qui a ravagé la surface de la planète Terre, certains habitants de Moscou ont réussi à se réfugier dans le métro moscovite. Des années plus tard, des communautés se sont créés au sein des stations et la nature humaine a repris ses droits : volonté de conquête, d’expansion, marchandage, racisme, exploitation des plus faibles, etc.

    Artyom est un des rares jeunes survivants du métro à avoir vu le monde d’avant. Il lui apparaît aujourd’hui en bribe brumeuse lors de ses rêves; le ciel bleu, le soleil éblouissant et les bras de sa mère sont aujourd’hui des souvenirs bien lointains.

    En effet, la superbe de la race humaine est en déclin, se nourrissant de champignons et de porcs élevés dans des fermes souterraines, subissant les assauts des rats et d’autres entités modifiées par les radiations de la surface ou par l’obscurité des profondeurs.

    Et justement, à VDNKH, une des stations habitées les plus au nord du métro, les Noirs attaquent, ces êtres entièrement noirs, sans pupille, capable d’instiguer la peur dans le cœur du plus brave homme en un seul coup d’œil, comme ils ont réussi à le faire au brave Soukhoï, père adoptif d’Artyom après l’invasion de rats qui ravagea sa station des années plus tôt.

    D’où viennent les Noirs, personne ne le sait. Ils sont apparus du jour au lendemain, sans raison apparente. Mais aujourd’hui, la menace ne fait que grandir. À tel point qu’un homme, Hunter, un vieil ami de Soukhoï, fait son apparition à la station dans le but d’en apprendre plus sur ces êtres humanoïdes. À la suite d’un désaccord entre les deux amis sur l’avenir de l’humanité sous terre, Hunter va voir Artyom pour lui confier une mission, celle de se rendre à Polis, le cœur du métro Moscovite, dans le but d’en informer le « gouvernement », si jamais il ne revient pas de sa mission de reconnaissance.

    Et rien ne va se passer comme prévu dans ce dédale souterrain. Les Rouges, les Nazis, les Témoins de Jéhovah et les cannibales ne sont que les menaces humaines que le jeune Artyom devra affronter. Selon les légendes, dans les tunnels du métro des maux bien plus horribles rodent.

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    Artyom est un jeune homme comme les autres. Et c’est ce qui me plait dans Metro 2033. Durant tout son périple, il subit les événements. Il est débrouillard et connait plus ou moins le métro mais ne réussira les différents étapes qui se dressent devant lui que grâce à l’aide de ses compagnons d’aventure.

    C’est ce qui fait du roman une œuvre plausible. Notre héros n’a rien d’un aventurier aguerri. Il se sent simplement investi d’une mission, d’un devoir envers Hunter et le métro en général. Car si la défense de VDNKH tombe, il se peut que le métro, sa maison, court ensuite un grave danger.

    J’avais lu Metro 2033 il y a de ça bien longtemps, lorsqu’il était paru en français pour la première fois. Et j’avais toujours eu envie de me replonger dans les profondeurs du métro moscovite. Je dois d’ailleurs vous avouer une chose : vous ne verrez plus le métro de la même manière.