Après une guerre qui a ravagé la surface de la planète Terre, certains habitants de Moscou ont réussi à se réfugier dans le métro moscovite. Des années plus tard, des communautés se sont créés au sein des stations et la nature humaine a repris ses droits : volonté de conquête, d’expansion, marchandage, racisme, exploitation des plus faibles, etc.
Artyom est un des rares jeunes survivants du métro à avoir vu le monde d’avant. Il lui apparaît aujourd’hui en bribe brumeuse lors de ses rêves; le ciel bleu, le soleil éblouissant et les bras de sa mère sont aujourd’hui des souvenirs bien lointains.
En effet, la superbe de la race humaine est en déclin, se nourrissant de champignons et de porcs élevés dans des fermes souterraines, subissant les assauts des rats et d’autres entités modifiées par les radiations de la surface ou par l’obscurité des profondeurs.
Et justement, à VDNKH, une des stations habitées les plus au nord du métro, les Noirs attaquent, ces êtres entièrement noirs, sans pupille, capable d’instiguer la peur dans le cœur du plus brave homme en un seul coup d’œil, comme ils ont réussi à le faire au brave Soukhoï, père adoptif d’Artyom après l’invasion de rats qui ravagea sa station des années plus tôt.
D’où viennent les Noirs, personne ne le sait. Ils sont apparus du jour au lendemain, sans raison apparente. Mais aujourd’hui, la menace ne fait que grandir. À tel point qu’un homme, Hunter, un vieil ami de Soukhoï, fait son apparition à la station dans le but d’en apprendre plus sur ces êtres humanoïdes. À la suite d’un désaccord entre les deux amis sur l’avenir de l’humanité sous terre, Hunter va voir Artyom pour lui confier une mission, celle de se rendre à Polis, le cœur du métro Moscovite, dans le but d’en informer le « gouvernement », si jamais il ne revient pas de sa mission de reconnaissance.
Et rien ne va se passer comme prévu dans ce dédale souterrain. Les Rouges, les Nazis, les Témoins de Jéhovah et les cannibales ne sont que les menaces humaines que le jeune Artyom devra affronter. Selon les légendes, dans les tunnels du métro des maux bien plus horribles rodent.
Artyom est un jeune homme comme les autres. Et c’est ce qui me plait dans Metro 2033. Durant tout son périple, il subit les événements. Il est débrouillard et connait plus ou moins le métro mais ne réussira les différents étapes qui se dressent devant lui que grâce à l’aide de ses compagnons d’aventure.
C’est ce qui fait du roman une œuvre plausible. Notre héros n’a rien d’un aventurier aguerri. Il se sent simplement investi d’une mission, d’un devoir envers Hunter et le métro en général. Car si la défense de VDNKH tombe, il se peut que le métro, sa maison, court ensuite un grave danger.
J’avais lu Metro 2033 il y a de ça bien longtemps, lorsqu’il était paru en français pour la première fois. Et j’avais toujours eu envie de me replonger dans les profondeurs du métro moscovite. Je dois d’ailleurs vous avouer une chose : vous ne verrez plus le métro de la même manière.