La vie est pleine de frustration. Parfois on souhaite avoir quelque chose mais on ne peut pas l’avoir. Alors on s’apitoie sur son sort, à se dire que si on avait, on se sentirait beaucoup mieux. Mais s’il y a bien quelque chose pire que tout, c’est d’avoir envie d’éternuer mais de ne pas pouvoir. Ou bien pire encore, que quelqu’un nous en empêche. Il paraîtrait même que l’empêchement d’éternuer était un supplice des agents du KGB pour faire parler les espions ennemis détectés.
Une autre méthode utilisée par les soviétiques était encore plus cruelle, malgré les apparences. Lorsque les geôliers arrivaient avec de la crème glacée, les prisonniers rigolaient instantanément. Jusqu’au moment où les agents du KGB les forçaient à manger sans discontinuer pour qu’ils éprouvent un mal de crâne fulgurant.
Il paraîtrait également que Monsieur Guillotin lui-même, cherchant à punir les délits de même genre « par les mêmes genres de peines, quels que soient le rang et l’état du coupable », aurait refusé l’une ou l’autre de ces méthodes, faisant trop souffrir le coupable et étant de ce fait inhumaines, et aurait alors opté pour un outil de décapitation mécanique, plus connu sous le nom actuel de guillotine.
Dans la liste des horreurs du KGB, il y avait également les chatouilles. Et oui, les chatouilles. Bien qu’elles puissent paraître inoffensives, les chatouilles répétées sont horribles. Au début, comme pour les glaces, les prisonniers rigolaient en voyant arriver les bourreaux avec une plume d’oie. Et puis, petit à petit, les rires se transformèrent en pleurs, puis en cris et finalement en hurlements et en supplications.
Cependant, si la peine de mort est aujourd’hui abolie, tout comme la torture, Amnesty International n’a toujours pas réussi à faire reconnaître l’empêchement d’éternuer, le bourrage de crème glacée et les chatouilles répétitives comme étant une sorte de torture. Alors, sûrs de n’enfreindre aucune lois, certains continuent de pratiquer de telles pratiques, en toute impunité. Si la vierge de fer est possiblement pure fiction, il est de notre devoir de faire interdire les pratiques qui, quant à elles, sont bien réelles.
Bonus :
Pour vous faire plaisir, voilà une publicité contre la grippe dans laquelle une femme charmante le devient un peu moins en éternuant en slow motion. Sortez votre parapluie. Ou un masque. Ou une combinaison complète pressurisée en fait.