Aujourd’hui, un homme est venu pour s’occuper du cumulus. Cela faisait la deuxième fois en deux mois que nous n’avions plus d’eau chaude. Et c’est bien connu, dans le Nord, l’eau est vraiment calcaire. Du coup, lors de l’intervention de vendredi dernier, l’employé avait programmé un rdv pour aujourd’hui afin d’éliminer le calcaire dans le cumulus.
Bon tout d’abord, je dois signaler que j’ai été très très très très déçu par ces deux employés. Vraiment ! Je n’ai vu aucune raie des fesses. Aucune ! Je vous le dis tout de suite, s’ils avaient passé mon examen pour s’occuper du ballon d’eau chaude, ils n’auraient pas été admis. Enfin bon, heureusement pour eux, je ne faisais pas partie du jury.
-Fin de mon coup de gueule.-
Reprenons donc le cours de cet article. Ce que je ne savais pas, c’est que le cumulus de l’appartement fait 150L. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça fait. Et bien en gros, c’est 100 bouteilles d’1,5L d’eau. Imaginez, ça donne ça. Mais en vrai hein, pas en dessin.
Et bien nous avons vidé le cumulus en 45 minutes à l’aide d’une petite poubelle de type qu’on met dans les toilettes ou la salle de bain et d’un seau pour passer la serpillière. Je n’ai pas compté combien d’aller retour nous avons fait pour vider l’eau dans les toilettes, mais nous en avons fait un paquet.
Vous avez remarqué ? Je dis « nous ». Car oui Mesdames et Messieurs, l’employé avait besoin de mon aide. Et oui. J’étais un petit peu comme l’assistante du magicien qui fait les petites choses essentielles sans quoi le tour de magie serait presque impossible; potiche, qui ne fait quasiment rien, mais indispensable tout de même. Sauf que j’étais tellement doué (et oui j’apprends vite) qu’il me donna rapidement des responsabilités. Deux fois il a dû s’absenter pour chercher différents outils dans sa voiture, me laissant seul face au cumulus ne cumulant plus.
Et là, seul face au ballon d’eau chaude, je me suis senti comme un de ces géants mythologiques subissant un supplice éternel. Imaginez entendre et voir de l’eau couler pendant 45 minutes, sans pouvoir aller aux toilettes car l’eau coule tellement vite qu’il faut changer relativement souvent le récipient réceptacle. Heureusement pour moi, je n’avais pas envie d’uriner. Sinon, j’étais perdu.
Et finalement, après 1h30, quelque chose comme 40 chasses d’eau artificielles, un château en calcaire, un test psychologique sur ce que cache mon impatience et trois défaites à 2048, l’employé s’en alla, fier.
Bon par contre je vais vous laisser, parce que là, j’ai beau dire, mais ça presse.