L’heure est arrivée, je pars demain. Souvenez-vous, il y a 3 mois, je me recassais une dent avant de partir. Mais ça, pour moi, c’était il y a bien longtemps.
Et oui, maintenant, je rentre en France. Une fois de plus, je prends le bus. Pas de soucis, 5h de trajet, ce n’est vraiment pas grand chose. Je faisais plus pour aller voir mon frère dans le Nord lorsque je partais de Nantes. Du coup, comme j’ai appris à ma collègue italienne, « easy shit ».
Non, je ne ferai pas de « ce qui va me manquer », « ce qui ne va pas ma me manquer » car je trouve ça inutile. Après tout, je savais que je rentrerai. Du coup, il n’y a aucune surprise. Je suis content de rentrer pour revoir ceux que j’aime. Et d’un côté, oui, je suis triste. Car une page se tourne.
De ce fait, si jamais vous n’entendez plus parler de moi durant les semaines qui arrivent, dîtes-vous que c’est en traversant un passage piétons, j’ai regardé à droite puis à gauche, comme à Londres. Ou sinon, tout simplement, je serai en train de manger, enfin, de la vraie nourriture.
Rentrer, partir, il y a toujours du positif. La seule question est de voir où il se trouve. Est-ce que Londres va me manquer ? Oui, forcément. Est-ce que je suis content de rentrer en France ? Oui. Sans l’ombre d’un doute. Mais rien ne sert de rester bloqué sur le passé. Maintenant, je dois avancer. Avancer en regardant d’abord à gauche. Avancer en restant sur la droite. Mais avancer.