Superpositon de David Walton

Si je vous dis Schrödinger, vous me répondez ? Miaouuuuuu. Et vous avez raison.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Schrödinger est un scientifique qui plaça dans une boîte un chat. Dans cette boîte, un élément radioactif se dégrade à un rythme inconnu qui, une fois dégradé, actionne un marteau allant casser un produit chimique qui tue le chat.

Ce qui peut être représenté par le schéma suivant :

Schrodinger cat

Le principe de l’expérience est que le temps de dégradation de l’élément radioactif est inconnu, laissant totalement hypothétique la mort du chat.

Grâce à son expérience, Schrödinger a réussi à prouver que le chat était à la fois mort et vivant. Non pas comme les zombies de Walking Dead mais comme deux probabilités possibles. Tant que la boîte n’est pas ouverte, le chat est à la fois vivant et à la fois mort puisqu’on ne sait pas dans quel état il se trouve.

Ce qui résulte en une magnifique équation et ce gif :

Schrodinger cat gif.gif

Si vous avez déjà du mal avec le principe de Shrödinger, vous aurez encore plus de mal avec Superposition. Car dans l’ouvrage, l’accusé du meurtre de Brian Vanderhall est Jacob Kelley, celui-là même qui cherche à retrouver sa famille pendant qu’il est sur le banc des accusés au tribunal.

Je vous entends déjà : « Mais wtf Barthélémy, tu délires grave. Il fait chaud, tu t’es chopé une insolation. Je t’avais dit que le soleil ce n’était pas pour toi ».

Et pourtant, tel est bien le pitch du livre. Un univers, des infinités de probabilités, beaucoup de choses dures à comprendre, un thriller d’un genre nouveau et de la physique.

Pour résumer le bouquin en une seule image après le principe de Schrödinger, regardez ci-dessous.

Superposition de David Walton

Cette image représente une seule et même personne. Et pourtant, l’un est le miroir de l’autre. Les deux deux cohabitent en même temps, l’un n’étant pas moins réel que l’autre. Et d’ailleurs, sans les écritures, impossible de savoir lequel est « l’original ». Vous saisissez ?

Superposition est tellement scientifique que je ne sais pas ce que je peux vous dire sans vous dévoiler la moindre chose. Cette chronique n’est donc pas tant un résumé du livre qu’une introduction pour aborder l’ouvrage dans les meilleures dispositions.

Une chose est sûre cependant, si vous n’adhérez pas du tout à la photo ci-dessus ou si vous n’avez rien compris au concept de Schrödinger, à moins de vouloir vous lancer dans un gros challenge, oubliez tout de suite Superposition de David Walton. Physique quantique, champ de Higgs, protons, diffraction et j’en passe vont vous retourner le cerveau.

Monsieur Graton, vous m’aviez dit en terminal S que lorsque j’en aurais marre de ne pas comprendre la physique, je pourrais venir vous voir. Où êtes-vous maintenant que j’ai besoin de vous ? Satané retraite !

Plus sérieusement, bien que les théories soient compliquées, le roman est écrit de telle façon qu’en lisant bien attentivement, tout le monde puisse comprendre. Alors si vous souhaitez challenger votre esprit, foncez !

Attention cependant, si vous avez un master recherche en physique quantique, à moins d’aimer les thrillers, vous pouvez vous abstenir. Ça ne vaudra pas une bonne vieille thèse sur l’état d’un quanton 1 vis-à-vis d’un quanton 2 situé à une distance de 10 puissance 50 kilomètres. Ceci est bien entendu complètement bidon, je fais mon intello mais il y a des pages à la fin du bouquin pour expliquer les théories abordées.

Superposition de David Walton moustache

Si ce n’est pas dans celle-ci, à plus tard dans une autre probabilité de nous-mêmes.

Et pourquoi pas avec une moustache !

Cette entrée a été publiée le 9 juillet 2017 à 12:45. Elle est classée dans Chronique littéraire et taguée , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Suivre les commentaires de cet article par RSS.

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