Étiquette : urinoir

  • Les toilettes du 2ème

    Comme vous le savez sûrement, je suis cette année en alternance. Et qui dit alternance dit travail avec en bonus du temps passé à l’école.

    La semaine dernière, justement, je l’ai passée là-bas. Plus particulièrement au deuxième étage. Et si je précise ça, c’est que comme vous le savez déjà, il y a quelques problèmes de toilettes.

    Le premier, vous le connaissez. Le deuxième, c’est le fait que beaucoup de toilettes sont hors services. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, car je ne veux pas savoir pourquoi elles le sont. Mais le problème, c’est que du coup il n’y a plus qu’un endroit où nous pouvons uriner en paix. Pour ça, il ne faut pas avoir peur. Ô que non ! Car ces toilettes sont les toilettes de la mort mort mort mort (effet écho pour dramatiser encore plus la chose).

    Mais, si ce sont les toilettes de la mort mort mort mort (bis repetita), il y a un urinoire. Chose plutôt positive me direz vous. Oh que non ! Car une fois votre petit pipi fait, vous tirez la chasse (chose somme toute pour le moins normale). Et là, l’urinoire se venge ! La chasse un peu bouchée vous envoie un peu de son eau dessus. Au moins, ça résout le mystère du liquide partout au sol.

    Bon. Vous êtes un peu dégoûté, vous avez réussi à uriner proprement mais vous n’êtes pas récompensé (surtout si vous portez un pantalon de couleur !). Mais, si jamais vous avez réussi à éviter l’arrosage, un deuxième est en prévision. Mais vous ne le savez pas encore…

    Qui dit pipi dit lavage de mains (oui oui). Et c’est là que la deuxième fourberie arrive. Le robinet est maqué avec la chasse d’eau ! Il débite un torrent qui, une fois les mains dessous, vous éclabousse gaiement !

    Cette fois, ça y’est, le pantalon est trempé. Dommage pour vous !

    Mais vous pouvez au moins essuyer vos mains, c’est déjà ça. Et bien non ! Comme ce sont les seules toilettes de l’étage, il y a beaucoup de passage. Donc le torchon sèche mains les mouille encore plus.

    Bon. Finalement, descendre au premier via les escaliers, ça fait faire du sport. C’est pas plus mal !

  • Bébé assis

    Il y a de cela quelques jours, je devais garder ma nièce qui était malade mais aussi emmener mon filleul à l’école. Il a 3 ans, et pour le coup, j’ai pu vivre ces dizaines de minutes à travers ses yeux, dans son univers. Et bien vous savez quoi ? Être un enfant, c’est vraiment cool.

    On a bien fait attention d’éviter les crocodiles en allant déposer son goûter et son déjeuner dans le réfectoire, car sinon on se serait fait croquer le bidon. Et bien que j’ai quelques kilos à perdre, je préfère faire du sport que me faire grignoter par un crocodile. Bon après, quand on est passé, les crocos devaient dormir, parce que les parents et les enfants qui ne marchaient pas au bon endroit n’ont rien eu. Mais on est jamais trop prudent.

    Repas déposés, nous nous sommes dirigés vers le bâtiment contenant un hall et le couloir menant aux classes. Me faisant littéralement happer par mon filleul dans le hall, je me suis retrouvé au monde du tout petit. Petits bancs et petites chaises étaient collés aux murs pour faire patienter les enfants calmement avant le début de la journée. Pour nous, ce fut direction le couloir pour déposer sac et manteau, aux petits portemanteaux bien sûr.

    Mais le plus choquant, pour moi, n’ayant pas vu ça depuis des années, ont bien entendu été les toilettes. Et oui. Les fameuses toilettes des écoles maternelles. Pendant que mon filleul urinait les fesses à l’air dans son urinoir à lui, j’ai pu prêter attention au reste de la pièce. Car non seulement, tout y est minuscule, mais tout y est surtout ouvert. Je vous ai fait une reconstitution à partir d’images Google pour vous faire une idée (On ne voit pas les urinoirs mais en vrai si, y’en a. Parce que faire pipi debout comme les grands, c’est cool et tu te la pètes !).

    toilettes

    Et oui, question intimité, c’est pas terrible ! Mais ce qui prouve bien que quand on est gosse, on s’en fout ! Et en y réfléchissant, c’est quand même beaucoup plus pratique : assis sur la cuvette, petite affaire en cours, le petit peut tranquillement continuer la discussion entamée avant la récré avec son collègue de classe. Vu la proximité, ils peuvent même être plus de 2 dans la discussion sans soucis, voire, continuer une partie de belotte. Si tant est que les enfants de 3/4 ans savent jouer à la belotte. Mais ça c’est une autre histoire.

    Et puis j’ai laissé mon filleul sur un petit banc avec son ami Gaëtan et je suis parti, j’ai quitté ce monde des petits pour retourner dans mon monde de grands; avec ses voitures, son code de la route, Gulli, son monopoly My Little Poney, son riz/jambon, son moulage en plâtre et son puzzle Monster High.

  • Fermeture doublement éclair

    Il y a fort longtemps, je vous parlais des problèmes des hommes liés aux urinoirs. Aujourd’hui, je vais une fois de plus vous parler des problèmes que nous avons, nous les hommes. Pourquoi je ne fais que parler des problèmes des hommes ? Tout simplement parce que j’en suis un. Il est donc plus simple pour moi de vous parler des problèmes des hommes plutôt que de ceux des femmes, qui me sont inconnus.

    Revenons donc à mon sujet. J’ai un pantalon que je possède depuis un certain nombre d’année. Chose parfaitement irréelle, il me va toujours, même après ma prise de poids liée à mon voyage aux US. J’ai donc du en reperdre (wouhou). J’ai même pu abandonner les ourlets que m’avaient fait ma mère. Et oui, je grandis toujours. Folie ! Oui bon ok ok, ils étaient trop grands, j’avoue. Mais surtout, ce pantalon me va plutôt bien, effet chic et élégant assuré.

    Mais alors s’il y a bien une chose que je hais sur ce pantalon, qui enlève tout effet chic et élégant, c’est sa braguette. Ma fermeture éclair l’est un peu trop. Elle s’ouvre toute seule. Et ça mesdames, vous ne pouvez pas comprendre. Vous ne le pouvez pas car vos pantalons ne possèdent toujours qu’une minuscule fermeture éclair de maximum 5 centimètres. Alors forcément, ouverte ou fermée, ça ne change rien. Mais pour nous les hommes, une braguette ouverte, c’est tout de suite plus gênant. Surtout si c’est le jour où vous avez mis votre slip éléphant troué, persuadé de n’avoir personne à impressionner. Et puis surtout parce que vous n’avez pas fait de lessive. Oui, vous savez de quoi je parle, nous le faisons tous, ne faites pas les innocents. Les derniers jours avant que la machine à laver ne tourne, vous défilez dans les rues, parés de vos plus beaux atours; chaussettes trouées et dépareillées, collant effilé sous le pied ou au niveau des hanches, boxer troué, caleçon avec l’élastique qui n’élastique plus et culotte blanche délavée rose, passée entre temps 6 fois à la machine et qui n’a donc plus de couleur du tout. Ce sont les jours où chacun espère ne pas rencontrer son âme sœur.

    Pour en revenir à ma braguette, oui ma braguette est le nombril du monde, moins je repère vite qu’elle s’est faite la malle et plus elle est ouverte, laissant un abîme béant vers mon intimité. Et vous savez le pire ? C’est que du coup, si des gens me voient la braguette ouverte, ils vont tout de suite penser que je suis le genre de personne qui oublie de remonter sa fermeture après être allée aux toilettes. Ce qui est complètement faux. Ça ne m’arrive que très rarement. Si seulement les gens savaient que c’est simplement ma braguette qui n’en fait qu’à sa tête.

    Et puis vous savez le pire dans ce cas de braguettite aigüe ? C’est que nous avons confiance en notre braguette. Ce n’est pas quelque chose que nous surveillons. Parce que si l’espèce humaine n’a pas des yeux dans le dos, elle en a encore moins au niveau de la braguette. En effet, il n’y a qu’un seul moment où nous pouvons nous rendre compte si nous sommes atteints ou non de cette braguettite. Et c’est pour ce moment, et ce moment seulement, où une fermeture éclair qui descend toute seule est agréable : lorsque vous allez aux toilettes. Imaginez la scène. Vous êtes dans un bar un vendredi soir. Vous avez déjà bu 2 bières (pintes ou demis, peu importe, je ne vais pas tout dire non plus, utilisez votre imagination) et vous atteignez le moment critique où votre vessie vous dit que c’est maintenant ou jamais pour aller uriner. Derechef, vous vous levez et vous dirigez au pipi room. Installés devant l’urinoir (désolé mesdames), votre main se dirige vers votre braguette, et vous vous apercevez alors à ce moment que vous marchez la fermeture éclair ouverte depuis vous ne savez combien de temps. Pas étonnant alors que toutes les filles vous aient recalé ce soir (pas que ça change de d’habitude, ne nous voilons pas la face). Mais une fois ce désarroi passé, vous êtes déjà en train d’uriner. Comment est-ce possible ? Et oui, grâce à votre braguette déjà ouverte, vous avez pu, sans aucun soucis, éviter de vous uriner dessus. Finalement, merci la fermeture doublement éclair.

  • Men issues

    Il parait que, nous les hommes, dotés de notre appareil génital externe, nous avons le pouvoir et la capacité d’uriner là où bon nous semble. Ruelle, balcon, forêt, plage et j’en passe sont à notre merci. Et cette capacité nous est enviée par les femmes depuis que le monde est monde, incapables de nous imiter. Même les mouvements féministes et mai 68 n’ont rien pu faire. Alors d’accord, ce don de la nature est plutôt bien pratique car il nous permet d’éviter beaucoup de désagrément comme par exemple la queue aux toilettes ou encore le besoin de se retenir car aucune commodités à proximité. Cependant, la société ne parle pas des problèmes occasionnés par un tel don morphologique.

    En effet, comme nous avons la possibilité d’uriner en position verticale, les ingénieurs ont créé l’urinoir. Invention ingénieuse qui permet aux hommes de rester debout pour uriner. Gain de temps et de place. Mais l’urinoir n’a pas que des bons côtés. Un des problèmes de l’urinoir, ce sont les éclaboussures. Oui mesdames, les éclaboussures ! Parce que nous ne pouvons rien faire contre ça. Et comme c’est assez gênant, il existe une technique : expliquer que le robinet a une pression plus forte qu’à l’accoutumé et que du coup, l’eau a éclaboussé sur nos vêtements. Oui je sais, je dévoile un grand truc là. Bon je précise quand même, cette excuse est parfois vraie. Ne regardez pas étrangement chaque homme sortant des toilettes.

    Mais là n’est pas le problème le plus gênant de l’urinoir. Deuxième problème donc, l’amicalité de certaines personnes lorsqu’on urine. L’urinoir ne se déplace jamais seul, il vit avec sa tribu. Cela permet donc à plusieurs hommes d’uriner en même temps. Cependant, la bienséance veut que nous laissions toujours un urinoir d’écart entre deux hommes qui ne se connaissent pas. Et bien je peux vous assurer que certains ne connaissent pas la bienséance. Non contents de cette proximité naissante entre vous, ces individus souhaitent encore plus faire connaissance en vous parlant. Rien de plus désagréable qu’un inconnu qui vient vous parler à quelques centimètres de vous lorsque vous urinez. Et franchement, c’est ultra gênant d’uriner à 30cm d’un inconnu. Là vous devez vous dire, « C’est vrai que ça doit pas être facile. Mais bon, y’a pire. ». Et bien oui, il y a pire !

    Ce qui nous amène au troisième gros problème de l’urinoir, qui m’est arrivé pas plus tard qu’hier. Parfois, par manque de place, l’urinoir est placé très proche du sèche main ou du savon. Et là, c’est le must de la gêne, pas seulement pour vous mais également pour l’autre personne. Imaginez une paire de main s’approchant de vous. C’est bien pire que shining ou paranormal activity niveau angoisse. Dans votre tête à ce moment précis vous jouez la musique des dents de la mer, fa fa dièse. Tadadadadadadada…

    Alors oui mesdames, être un homme, ça a des bons côtés. On peut se la jouer à la man vs wild. On a peut être bien le monde comme urinoir géant. Mais lorsque que la société souhaite nous encadrer lors de ce moment de retour à l’état sauvage, nous sommes bridés et devons faire face à de tels problèmes majeurs qui n’arriveraient pas dehors. Vous comprenez désormais pourquoi nous nous offusquons lorsque vous insinuez que c’est plus facile d’être un homme.