Je viens de manger des spaghettis bolognaise. Oui ma vie est passionnante mais attendez, ce n’est pas le plus palpitant. Tout était fait maison, même les boulettes de viande. Et je peux vous dire que c’étaient des sacrées boulettes. Le genre de boulettes qu’on aimerait pas se prendre sur la tête. Et oui, j’ai fait tout ça pour parvenir à une magnifique transition avec le film “Tempête de boulettes géantes”. Même si cet article n’est pas pour vous parler de ce film, je tiens à dire qu’il est super. Et si vous l’avez aimé, une suite est programmée. Il y a des restes et les gens en redemandent.
Mais plus sérieusement, vous avez dû remarquer à quel point manger des spaghettis bolo est un challenge. Tout particulièrement quand vous êtes habillé en blanc. Quand j’ai appris qu’on allait manger ce plat, j’ai tout de suite regardé mon T-shirt pour savoir si j’allais en être capable ou pas. Manque de pot, T-shirt beige. Mais vous savez quoi ? J’ai relevé le défi. Tout simplement parce que changer de vêtement avant de manger ça fait bizarre et parce que maintenant je suis un grand garçon. Je n’ai plus de bavoir, maman ne me coupe plus ma viande et je fais du vélo sans les petites roues. Il y a des moments comme ça dans la vie où on est à un tournant de notre existence. Mon moment était venue et j’allais l’accueillir la bouche ouverte, ma serviette dans son holster prête à être dégainée. Et fier descendant de Lucky Luke, je l’ai dégainée une multitude de fois plus vite que mon ombre. Et j’ai alors remarqué, au fur et à mesure que je m’essuyais la bouche que ma serviette se transformait peu à peu en test de Rorschach. Vous savez, ce test où vous devez dire ce que vous voyez dans une tâche d’encre. Si ce n’est qu’à la place de la tâche d’encre, ce sont des tâches de sauces.
Et bien après analyse de ma serviette, la seule chose que j’ai vue, c’est que j’ai bien mangé et proprement en plus. Allez savoir ce qu’un psy en déduirait.