Sur la route, alors oui il y a eu des doutes et de l’aventure Black M, mais il y a surtout un homme et son fils.
Un homme et son fils, unis par un lien encore plus sacré que le lien qui unit un père et son enfant.
Leur objectif : atteindre le sud, plus clément. À priori.
Seulement, lorsque le ciel relâche presque en permanence des cendres noires, que les routes sont partiellement infestées par des cannibales et que les seuls biens de notre duo se résument au fatra contenu dans un caddie, la survie est un doux euphémisme.
Mais quand on est les gentils, même si la faim et la maladie tenaillent, il faut tenir. Coûte que coûte. Parce que tout vient à point à qui sait attendre.
La route est un livre magnifique. Chaque page transpire d’émotion. Cormac Mc Carthy a réussi à créer un roman hypnotisant dont il est difficile de s’écarter. L’oeuvre est entièrement construite sur la relation entre le père et le fils, malgré les courts dialogues.
Courts dialogues, certes, mais intenses. Alors qu’importe la rareté puisqu’elle procure la richesse.
Donc, au cas où vous n’auriez pas encore compris, je ferai concit comme les dialogues : lisez ce livre. Point !