Gatsby le magnifique de F. Scott Fitzgerald

Gatsby F Scott Fitzgerald

Assassin, ancien d’Oxford, militaire, trafiquant, les rumeurs vont bon train sur Jay Gatsby lors des folles soirées qu’il organise dans sa maison de West Egg sur Long Island les soirs d’été 1922.

Nick Carraway, son très modeste voisin, se retrouve propulsé bien malgré lui dans cette sphère huppée et embourgeoisée des années 20 lorsqu’il reçoit une invitation de ce fameux illustre inconnu.

Prêt à se saouler jusqu’au levé du jour pour échapper à cet univers peuplé d’opportunistes, il rencontre par miracle Jordan Baker, célèbre golfeuse et très chère amie de sa cousine Daisy, qu’il a retrouvée plusieurs jours auparavant dans sa maison située du côté de East Egg en compagnie de son mari Tom Buchanan. Maison dans laquelle il apprit la double vie non bien dissimulée du mari, la laissant parfois seule avec leur enfant pour retrouver sa maîtresse.

Les fêtes s’enchaînent et, si pour certains, Gatsby reste entouré d’un voile mystérieux, Nick et lui tissent petit à petit un lien dû à l’avenance de ce premier. Gentillesse et sollicitude pour le moins non feintes mais étrangement teintées de manigances.

Gatsby fascine et passionne, ce nom qui est sur toute les lèvres portent pourtant en lui de très nombreux secrets, qu’il ressasse seul, assis à observer les fantômes du passé éclairés d’une lumière verte sur un ponton.

J’avais voulu voir le film à l’époque de sa sortie et pour une raison qui m’échappe, je n’avais pas pris l’occasion de le faire. D’autant plus que si vous êtes un(e) habitué(e), vous savez que j’ai déjà rencontré cet auteur au sein de l’ouvrage Paris est une fête d’Ernest Hemingway, qui ne tarissait pas d’éloges sur Gatsby le magnifique.

Et bien je dois vous avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça ! L’écriture de F. Scott Fitzgerald nous transporte littéralement dans ces fameuses années 20, à fouiner et à jouer aux détectives pour découvrir le passé de Jay Gatsby.

Il y a une leçon à tirer de ce roman, une leçon que nous pouvons appliquer à notre vie de tous les jours : ça ne sert à rien de ressasser le passé, car il n’en ressortira jamais quelque chose de bon.

Je prends pour exemple ce gâteau au chocolat que vous mangiez quand vous étiez petit. Il vous paraissait anodin et pourtant il était parfait. Et là encore, des années plus tard, vous en salivez rien que d’y penser. Vous remettez la main sur la recette de votre grand-mère, vous la suivez pas à pas et pourtant, rien n’y fait. Quelque chose cloche, ce n’est pas le même gâteau. Vous achetez un moule identique à celui que vous utilisiez avec votre grand-mère, mais une fois de plus, ce n’est pas ça. Le croustillant n’est pas le même, le collant colle moins et vous ne vous imaginez pas le tremper dans votre lait le matin.

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Photo de Rachael Gorjestani sur Unsplash

Qu’est-ce qui a bien pu changer ? Vous blâmez le four, le moule, vous cherchez des excuses. Mais finalement, ce fameux gâteau au chocolat de votre enfance, ça fait plus de 20 ans que vous l’idéalisez, que chaque bouchée prise à l’époque est ancrée dans votre mémoire et le plaisir que vous y preniez est décuplé. Alors forcément, la vision que vous en avez est erronée.

Il ne faut pas chercher à ramener le passé dans le présent. Retient bien ça Gastby ! Le gâteau au choco de ta jeunesse n’est pas le même que dans tes souvenirs ! Et des années après, ne t’attend pas à le retrouver comme si rien n’avait changé.

Cette entrée a été publiée le 30 juillet 2017 à 14:55. Elle est classée dans Chronique littéraire et taguée , , , . Bookmarquez ce permalien. Suivre les commentaires de cet article par RSS.

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