« Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn »
Il est compliqué de décrire cet ouvrage, ensemble de courts témoignages sur le culte de Cthulhu et ce qui y est associé.
Résumer une nouvelle serait trop en dire dessus et en même temps dévoiler le bout d’une autre. Bien entendu certaines paraissent similaires car elles abordent toutes le même thème, mais d’un point de vue différent et attaquant un autre angle du culte.
Mais ce qui est intéressant avec Le mythe de Cyhulhu c’est que Lovecraft parvient à nous raconter une histoire commune sans pour autant écrire une histoire « complète ». Si je mets ce terme entre parenthèses c’est pour signifier que l’histoire en elle-même, la grande histoire de Cthulhu, son mythe, est composée d’innombrables histoires, que seuls quelques témoignages peuvent nous apporter.
C’est la grande force de Lovecraft, de nous faire vivre un thème à travers des écrits de différents auteurs, tous rejoints par la peur de la découverte du secret, au bord de la rupture mentale.
Oui, les témoignages peuvent parfois se ressembler et pour qui n’a pas compris que l’œuvre n’était en fait pas un seul roman (oui j’avoue…) elle peut perdre le lecteur. Le mythe de Cthulhu n’est pas pour autant un livre à éviter. Bien au contraire, si vous vous intéressez à la culture populaire, c’est un must have ! Qui n’a jamais entendu parler de cet être aux dimensions inhumaines, dont la barbe de tentacules vient terminer une tête poissonnoïde (ce mot existe-t’il ?) surplombant un corps titanesque agrémenté d’ailes ? Qu’il parle maintenant ou se taise à jamais !
« N’est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort »