Le pendule de Foucault d’Umberto Eco

pendul de foucault Eco

Templiers, Rose-croix, sociétés secrètes dévoilées en plein jour, l’Histoire du monde moderne en est jalonnée et délacer le vrai du faux tend souvent au miracle. Véritable syndrome de l’œuf et de la poule, toutes ou presque s’accordent pour être la première sur le marché. Mélangé à ça un syndrome de la religion, toutes sont les seules et les uniques vraies sociétés où un gentilhomme devrait s’inscrire. Car oui, toutes ces sociétés secrètes sont connus par le grand public !

Trois amis éditeurs, passionnés par le sujet suite à la volonté de publier un corpus de textes sur l’occulte, s’amusent à réécrire l’histoire de ses sociétés et de leur importance sur le monde tel qu’on le connaît, des juifs aux premiers assassins en passant par Provins et Paris, pour copier tous les « originaux » qu’ils croisent.

Quel est le point commun, le fil conducteur qui les relie tous ? Un vieux papier pourrait leur apporter les réponses fantasques qu’ils cherchent. Mais attention, à force de se mettre dans la peau de quelqu’un, la frontière entre jeu et réalité est bien mince. Et le Plan innocemment créé pourrait faire éclater des secrets et des vérités en plein jour qu’il valait mieux taire.

Après 600 ans d’attente, on ne souhaite pas se faire voler la vedette par trois amateurs.

Une fois de plus, Umberto Eco m’a scotché ! Ce que j’aime cet auteur ! Et pourtant, il aime à étaler ses connaissances dans ses bouquins comme j’aime étaler mon Nutella sur mon pain grillé le matin, en en mettant des couches et des couches.

Alors en toute franchise, oui, ça rend parfois la lecture difficile. Et quand je dis difficile, je veux dire qu’il faut s’accrocher comme si on était suspendu au dessus du vide par une ficelle de cuisine. Mais le bénéfice en vaut la chandelle. Car les connaissances d’Umberto Eco sont énormes et chaque petit détail ajouté donne une sacrée profondeur au récit. Ils forgent la narration. À tel point que tout ce qu’on lit, on le tient pour acquis.À aucun moment je n’ai réfuté les vérités qu’il écrivait.

Avec Le pendule de Foucault, Umberto Eco réécrivait l’Histoire sous mes yeux et je découvrais un nouveau sens au monde. J’oubliais petit à petit tout ce que j’avais appris à l’école pour interpréter les événements du passé sous un nouveau jour.

Et si, finalement, on nous faisait croire une Histoire fausse pour nous cacher la vérité ? Et si finalement, une partie de vous, lecteurs, avaient pour mission, vaille que vaille, de maintenir cette fausse vérité, ce mensonge en place ? On ne prête aucun crédit aux Francs-Maçons. Avons-nous raison ?

Cette entrée a été publiée le 23 décembre 2018 à 12:24. Elle est classée dans Chronique littéraire et taguée , , , , . Bookmarquez ce permalien. Suivre les commentaires de cet article par RSS.

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