Catégorie : Styles du vide

  • Le prisonnier

    Le prisonnier

    Clic boum, clic boum,

    Fixé à la paroi il se débat.

    Droite gauche, gauche droite,

    Un côté parviendra-t-il à faire céder ?

    Clac, tape et crac,

    Point de débat sur l’issue du combat.

    Boum, boum boum, boum,

    Perdu d’avance mais ne l’accepte pas.

    Tac, tac tac, tac,

    Lutter acharnée du fier guerrier.

    Ce radiateur de malheur choisit bien son heure pour empêcher le futur dormeur d’atteindre le stade du doux rêveur.

  • MDR

    MDR

    JPP. Après 1h à attendre mon tour à la CAF on me dit qu’ils n’ont pas reçu la photocopie de ma CNI et que du coup s’ils ne l’ont pas ASAP dans leur BAL ou par mail en PJ, je ne toucherai pas mes APL avant 3 mois. On supprime l’ISF pendant que mon RSA ne grimpe pas et on veut en plus me sucrer mes APL. Vraiment JPP. Y’avait encore la réunion de bobo dans la ligne du PACS pour toucher encore plus d’aides quand leurs salaires réunis dépassent le PIB du Bénélux et qu’ils se retrouvent tous bienheureux à la manif pour tous contre l’IVG!

    Et en rentrant, je suis encore tombé sur les forceurs au reconnaissable gilet rouge pour la lutte contre le sida et des gens qui s’arrêtent, les bras chargés de sacs EA, quand à côté t’as clairement 3 SDF en train de crever la bouche ouverte. Et moi qui vais rentrer dans mon HLM, bouffer des produits bourrés d’OGM, galérer à payer mes factures EDF, me bourrer d’antidépresseur pour être KO et prier pour que le lendemain passe à la vitesse d’un TGV. Le VSD, RAS, pas de nouvelle de la banque ou autre. Même si je sais que PE va me sauter dessus lundi pour savoir si j’ai envoyé des CV. Même le PLIE de ma ville n’arrive pas à me faire sortir la tête de l’eau. Je crois que même les MM du SAMU n’y arriveront pas. Si seulement j’avais pu être fils de PDG, même d’une PME, je suis sûr que ma vie aurait été différente. Mauvais ADN ? Il faut croire que mon QI n’est pas suffisant pour me sortir de la merde. Ou les différents SOS que j’ai pu lancer. Sans CDI ou CDD, je passe dans la vie comme un OVNI, bénéficiant de la CMU quand j’en ai besoin, me faisant insulter dès que je l’utilise. Le BEP ne sert à rien, j’aurais dû essayer d’aller plus haut, vers un BTS peut-être ? Ou tout simplement passer mes CACES, comme mon conseiller de la ML me l’avait dit à l’époque. Mais il est bien trop tard pour refaire le passé. Ma vie est dorénavant un long RTT emplie de TVA s’additionnant à ce que je ne peux déjà régler.

    J’entends parler un nouveau dialecte à la télé : RGPD, IPO, M&A, start-up, ETI qui remplace petit à petit le précédent : PSG, OL, OM et j’en passe. Largué. Je suis largué.

    Mon père vient de décéder. Il était en EHPAD. Cela vaut mieux de toute façon, je n’aurais pas pu continuer à payer. Un SMS à mes proches et c’est réglé.

    PS : Ma vie tient sur un CD, celui de mon IRM. Ne chercher pas plus loin non plus que ces lignes.

  • On teste une morning et evening routine

    On teste une morning et evening routine

    Aujourd’hui on va faire un article un peu différent puisqu’il s’agit d’un test de routine. Oui, je révolutionne le style ! Avant d’adopter une morning et/ou une evening routine, je la teste. Et je vous parle de ce test. En effet, les youtubeuses et autres routineurs sont bien gentils de nous parler de leur routine, mais comment y arrive-t’on ? Bibi vous le décrypte.

    On est en septembre, l’été est passé, surtout quand on est de retour à Lille. On le sent dans nos tripes, cette petite pluie qui te fouette gentiment le visage et qui te dit amicalement que si tu voulais du soleil à la mi-septembre, il fallait rester dans ton sud pas natal qui pue le celsius. Le Nord est un peu jaloux oui. Mais la bière réchauffe le corps et le cœur.

    Et en parlant de chaleur, je vous précise qu’elle est en partie le thème de cet article test de routine. Oui, tout s’enchaîne bien. À croire que l’article est scénarisé.

    Afin de tester la morning et evening routine dont je vais vous parler, j’avais besoin d’un cadre bien défini et l’été était la période propice pour me lancer. Eh oui, le soleil, les températures élevées, les plages de sable chaud (bouuuuuuh les galets qui font mal partout) et la faible productivité au travail; c’est bien connu que le monde s’arrête de tourner l’été, ce qui explique les fortes chaleurs dû au soleil frappant plus longtemps sur une même zone géographie. CQFD.

    Ensuite, une fois les conditions réunies, les étoiles alignées, l’ascendance du gémeau couplée au capricorne jouant à la bataille navale avec le cancer, je pouvais me lancer dans la phase préparatoire de ma routine. Pour ce faire, rien de compliqué. Mais je préférais ne pas me lancer seul dans l’aventure et enjoignais donc ma famille à s’y lancer avec moi.

    Et hop direction Ambleteuse avec une partie de ma famille !

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    Ce n’est pas Ambleteuse

    Je détaille ma préparation en 5 étapes clés. Attention, chacun se préparera comme il l’entend, en fonction de son corps, de ses habitudes et de ses préférences. Vous pouvez aborder ces 5 étapes dans un ordre différent du mien ou même avoir besoin de plus ou de moins d’étapes. Je ne cherche pas ici à instaurer un standard ou une norme mais plutôt à vous donnez les pistes pour une bonne préparation, tel que j’ai pu la tester moi-même.

    1. Nous commençons tranquillement par une balade de 6/7km sur la dune de la Slack et son bord de mer pour nous échauffer.
    2. Nous nous remettons tranquillement de cette balade pré-digestive par un petit pique-nique bien mérité sur la plage.
    3. Un peu de crème solaire plus tard, nous décidons de tester l’eau et ses 20 degrés, mer du nord oblige.
    4. Plusieurs baignades plus tard, nous prenons le goûter; la mer, ça creuse.
    5. Suite à un décalage de serviettes dû à la marée montante, nous décidons de nous rentrer.

    Au final, nous avons bien profité de ces six heures au soleil à regorger notre peau de vitamine. C’est donc tous rouges de joie et gorgés de soleil que nous rentrons, un peu mal aux jambes quand même. Mais c’est normal après un telle journée et une préparation aux petits oignons !

    Une fois arrivé chez moi, après moult pulvérisation de brume d’eau vu la chaleur, je laisse place à la douche qui me signale qu’en effet, tout est prêt pour cette morning et evening routine. Heureux et malgré quelques douleurs, je décide de l’appliquer, après avoir demandé conseil à des experts, bien entendu. C’est en effet important de ne pas se lancer seul, sans s’être renseigné avant. Comme je vous le disais plutôt, chaque individu à ses propres critères et il est donc important de recueillir plusieurs avis pour routiner intelligemment.

    Vous l’avez bien compris, le plus dur dans cette routine est la préparation. Une fois que vous vous sentez prêt, à point, vous déroulez ! Ou plutôt vous étalez. La Biafine. Matin et soir. Pour calmer les énormes coups de soleil.

    PARCE QUE ÇA FAIT ARCHI MAL !

  • La mer a ses torts que les hommes ignorent

    Rendons !

    Rendons nous.

    Rendons nous loin.

    Loin derrière les mers.

    Les mers turquoises et topazes.

    Topazes telles les pierres résolument précieuses.

    Précieuses et pourtant ni maîtrisées ni affranchies.

    Franchies par les hommes, non affranchies des dieux.

    Des dieux par trop ambitieux et sûrs d’eux.

    Deux était leur nombre, père et mère de la Terre.

    Terre et mers, indissociables mais pourtant discernables, vert Terre, bleues mers.

    Mers topazes précieuses, liberté à conquérir, mains déjà sabrées, canons à armer.

    Armés pour la guerre, l’opulence de la liberté, paré à tirer flibustiers !

    Flibustiers, mousquets et mousquetons, sur les dieux rivons nos rejetons, nos gueules de dragons.

    Dragons cracheurs de feu, d’obus et de rage, attaquons ces poltrons de dieux sauvages.

    Sauvages et topazes, les mers ripostèrent, quant à la Terre, altière, enterrait, étouffait et ne jugeait point.

    Point de cessez-le-feu à l’horizon, lutte acharnée pour la liberté d’un peuple opprimé.

    Opprimé par un père Terre et une mère mers, deux univers pour une planète entière, un système binaire.

    Binaire est la guerre, liberté ou prison, mort ou vie, victoire de la passion, défaite sans sursis, action libertaire.

    Libertaire est ainsi l’homme, flibustier de sa vie, naviguant les mers comme, un dragon criant « tous aux abris abrutis »!

    Abrutis par le bruit, ahuris par la vision d’une mère et d’un père, Terre et mers réunies, deux infinis.

    Infini c’est qu’ainsi, sans fin ni sursis, la bataille de la vie n’a bien du sens que pour lui.

  • Emmanchure

    Pour travailler en Outre-Manche il vaut mieux avoir le bras long. Car sinon pour vous, c’est une autre paire de manche.

    En effet, à vous de mettre la main à la poche pour un trajet qui vous coûtera un bras. Ensuite, vous allez devoir retrousser vos manches tel un col bleu, même s’il y a du travail à tour de bras et que du coup vous pouvez être embauché en un tour de main. Car pour travailler là-bas, mieux vaut ne pas être manchot ou travailler comme un manche.

    Si malheureusement c’est votre cas, vous pouvez d’ores et déjà faire la manche.

  • Les ravages de l’orthographe

    J’étais tranquillement au barre hier soir, assis sur une banquette à siroter mon ver, quand tout à coût, mon téléphone se mis à sonner.

    C’était un appel de ma mer pour me prévenir qu’elle était chez une amie et que mon pair faisait des heures supplémentaires. Tout en raccrochant, je me saisis d’un morceau de pin disposé dans mon assiette de tapas.

    Qu’elle ne fût pas ma surprise de voir quelques minutes plus tard ma maire passer la porte. Arrivée devant le serveur, elle commanda  un maître de shooters. 2 minutes plus tard, le conte y était. Le liquide contenu dans le mettre en vert avait disparu.

    Le tant passa et elle était toujours là. Soie dit en passant, son foi tenait très bien la distance.Pire, elle reproduisait même parfois le rythme de la musique avec quelques petits sots. Je suis pourtant sûr qu’au saint de son cent les globules rouges avaient laissés place à l’alcool.

    De mon côté, je faisais les sans pas en attendant qu’elle daigne bien partir. Ceux n’est qu’une heure plus tare qu’elle sortie, de petits sceaux de puces en petits seaux de puces.