Disclaimer
À ne pas confondre avec le film 30 jours de nuit. Rien à voir.
Fin du disclaimer
Ils sont quatre. Algie Carlisle. Hugo Charteris-Black. Gus Balfour. Jack Miller. Quatre anglais à vouloir affronter le pôle Nord, à Gruhuken, dans une expédition commune. Quatre compagnons, qui, pourtant, ne rentreront qu’à deux. Car Gruhuken cache bien des secrets et légendes. Et lorsque l’homme est confronté à l’obscurité absolue, la lumière artificiel d’une lampe ne suffit plus. Pas même celle, naturelle, d’un poêle à bois.
Écoutez les huskies hurler, écoutez les bruits de pas sur les lattes de bois, écoutez la tempête arracher les feuilles de papier goudronné. Écoutez la mort et contemplez le vide du jour et de la nuit noirs. Saurez-vous résister à 40 jours de nuit ?
Très franchement, avant d’entamer le bouquin, j’avais vraiment peur de le lire, au vu du dernier ouvrage de la collection Black moon à mon actif.
Et bien ce fut une agréable surprise. Une très bonne surprise même ! Écrit sous forme de journal intime, nous suivons la vie et les pensées de Jack Miller, londonien sans le sous cherchant à s’échapper à son quotidien de misère. Mais je crois que si ce pauvre bougre avait su ce qui allait arriver, il n’y serait pas allé. Oh que non ! Car je vous avoue que même moi, simple lecteur, ai quelque fois flipper comme il faut. Je suis certes bon public, mais l’ambiance de 40 jours de nuit ne laisse pas indifférent. Car lors de la lecture, nous nous retrouvons face à nos plus grandes peurs : la solitude, le noir et l’inconnu.
Bon courage à vous si vous vous rendez à Gruhuken. Pour ma part, je resterai au chaud à Longyearbyen.
N’oubliez pas, la routine vous sauvera.
Je vous laisse avec un teaser du livre.