Étiquette : toilettes

  • Killer king

    Killer king

    Vous savez, il y a des tueurs dont on ne se méfierait pas du tout. Presque tous les tueurs en fait. Sauf quand ils vous courent dessus avec une tronçonneuse ou une machette. Là c’est plus évident. Mais sinon, ils sont des Monsieur Tout-le-monde. Prenez l’exemple d’un type aux toilettes depuis plusieurs minutes. Inoffensif en apparence. Mais si sous cet air constipé se cachait en fait un terrible psychopathe ? Je m’explique.

    Burger King, 15h45.

    À la suite de notre repas, une amie et moi avons besoin de soulager notre vessie. Entre temps, Cynthia, notre indic à la vessie vide, nous dit que nous aurons besoin d’un code présent sur le ticket de caisse pour ouvrir les toilettes.

    Nous nous munissons donc de ce code, et nous préparons mentalement à affronter la horde présente dans les toilettes.

    À notre arrivée, quatre personnes déjà devant nous pour deux toilettes. Aucune pissotière à l’horizon, je n’avais donc pas d’échappatoire. Quel intérêt d’être un mec si on a pas de coupe file aux toilettes comme les fast pass à Disney ? Je vous le demande !

    Dès qu’une personne sortait des toilettes de droite, elle était de suite remplacée par une personne de la file. Première personne, deuxième personne, puis troisième et quatrième. Nous n’étions plus que nous deux à attendre. Et pendant ces longues minutes de quasi apnée pour ne pas mourir d’asphyxie, nous n’avons pu remarquer aucune activité dans les toilettes de gauche, pourtant fermée. Seul indice d’une pseudo présence, une ombre visible sous la porte que nous avons interprétée comme étant celle d’une personne ayant à priori élu domicile dans ces toilettes. Constipation gênante ? SDF ? Couple pressé ? Ou bien…

    L’homme nous précédant sort des toilettes de droite et mon amie de ce fait prend sa place.

    Je me retrouve donc seul face à ces deux portes dont les seules issues ne sont pas pour moi. C’est à ce moment là que je pense apercevoir l’ombre sous la porte de gauche bouger. Je me mets donc à fixer le sol à cet endroit pour être bien sûr de ne pas avoir rêvé. Mais non ! L’ombre bouge une fois de plus. Infiniment mais bougé quand même. Je n’avais pas rêvé.

    Que peut donc bien faire cette personne depuis dix minutes dans les toilettes, sans bouger et sans faire le moindre bruit ? Peut-être est-elle là, à attendre patiemment sa prochaine proie, attendant bien sagement qu’une personne se retrouve seule dans les toilettes pour pouvoir l’ajouter à sa pile de corps des toilettes de gauche ?

    La prochaine victime ne pouvait être que moi.

    Cherchant intérieurement le meilleur moyen de fuir sans abandonner mon amie, la porte d’entrée s’est ouverte pour laisser entrer un homme ainsi qu’une grand-mère avec son petit-fils.

    OUF ! Je ne serai donc pas la prochaine victime du tueur des toilettes de gauche.

    Mon amie sortie, je pus prestement m’enfermer dans les toilettes de droite pour m’acquitter de mon paiement en liquide, rapidement, à l’affût du moindre bruit.

    Si j’écris aujourd’hui, c’est donc que je suis toujours vivant. Mais qui sait si le psychopathe des toilettes de gauche a pu trouver de nouvelles victimes ? Ou peut-être s’agissait il simplement d’une personne constipée. L’histoire ne nous le dira jamais. Mais désormais méfiez vous des portes fermées. Qui sait ce qu’elles peuvent bien cacher.

  • London peeing (Londres partie 6)

    London peeing (Londres partie 6)

    Cette soirée d’Halloween fut notre dernière soirée à Londres.

    Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 1er novembre. Jour de notre départ. Cynthia et moi sommes réellement tristes. Nous achetons nos derniers souvenirs, des poppies, symboles des soldats tombés au combat et dons pour les vétérans et leur famille.

    Même si nous n’avons passé que cinq jours à Londres, nous sentons le respect de chacun devant ce symbole et sommes ravis de pouvoir participer à « l’effort de guerre ».

    poppies

    Victoria station. Notre dernière station de métro avant le départ en bus. Nous décidons de manger préalablement, histoire de survivre les 5h de trajet. Nous sommes malins oui ! Nous avons surtout retenu notre erreur de l’aller, où nous n’avions que des biscuits. Moins malins oui. Mais hey, les Pepito pockitos, c’est quand même les meilleurs biscuits du monde ! Du chocolat dedans, du chocolat dessous et cette petite tête avec son sombrero dessus, c’est le feu (comme disent les jeunes) ! Pepito c’est un peu le Silver Surfer du biscuit. C’est également le cousin outre pacifique du rider de ticket de cinoche. Esthétique du Vide, premier sur les infos que vous n’entendrez nul part ailleurs !

    Revenons à notre Victoria. Pas Beckham non, la station.  Digne d’un grand centre commercial et hall de gare, vous pouvez y trouver à peu près tout ce que vous désirez : cartes postales moches, magnets pour le frigo, valises, nourriture, parfums et j’en passe. J’en passe car le plus important pour moi sont les toilettes ! OUI MESDAMES ET MESSIEURS ! Les toilettes ! Vous le savez, je n’aime pas faire pipi dans le bus !

    Je me dirige donc vers les toilettes les plus propres de toute ma vie ! ET GRATUITES ! OUI ! Des toilettes gratuites et propres dans une gare. OUI OUI OUI OUI OUI ! Je sais que ça peut paraître bizarre voire impossible, mais ça existe. Je ne le savais pas moi-même avant d’y assister, de le vivre de mes propres yeux. Et de le vivre de tout mon corps d’ailleurs. Sinon ce serait bizarre, en mode yeux volants. Et puis des yeux, ça n’a pas vraiment envie d’aller aux toilettes en plus. Ce ne serait pas cohérent comme histoire du coup.

    Saint Thomas
    « C’est par ici les toilettes propres ? » Saint Thomas

    Les voyageurs se pressent dans les escaliers carrelés pour vivre seuls ce que seulement des centaines d’élus peuvent vivre chaque jour, comme moi. Bien entendu, les urinoirs sont tous utilisés. Logique ! Mais il me reste les cuvettes ! Pas peur ! Et j’ai raison ! Elles sont parfaites ! Parfaitement propres ! En voyant cette beauté, j’ai de suite eu envie de poser mes pieds dans la cuvette et de tirer la chasse, en mode Harry Potter style. Et hop, direction le ministère de la magie !

    giphy

    Mais je me suis dit que ça aurait été un affront que de faire ça. Et nous sommes en 2017.  Plusieurs années après les événements décris dans HP donc. Et à Victoria, la chasse est automatique. Du coup, beaucoup moins pratique. J’aurais pu passer plusieurs minutes les pieds mouillés, à chercher comment faire fonctionner la chasse en passant ma main maintes et maintes fois au dessus du détecteur.

    Alors plutôt que de subir une telle humiliation, j’ai préféré faire la chose qui prouve la plus grande confiance au monde :

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    Merci Victoria pour tes toilettes !

  • London slipping (Londres partie 3)

    Tout ce qui suit est sponsorisé par Michael Jackson. C’est pourquoi, dans le cadre de ce partenariat, veuillez lancer cette vidéo et vous mettre dans le mood. C’est important.

    Comme vous l’avez lu, ma première journée à Londres fut pour le moins humide. Non. Non non. Je te vois venir petit fourbe. Je te vois ! Tu n’as pas lu la deuxième partie de mon séjour à Londres et tu veux me dire que c’est normal cette humidité vu qu’il a plu. Non non non ! Arrêtes toi tout de suite jeune malandrin ! Tu files lire cette deuxième partie et tu reviens après ! Non mais oh !

    Reprenons notre article pour les plus assidus et les plus attentifs.

    De retour à l’auberge, je n’avais que 3 envie :

    • dormir
    • uriner
    • me doucher

    Pas forcément dans cet ordre là d’ailleurs. Je ne fais plus pipi au lit depuis longtemps et je ne suis pas non plus somnambule. Enfin je ne crois pas. Même si j’ai des absences dans la nuit. Enfin Cynthia m’aurait déjà éclaté la tête si je m’étais levé en pleine nuit pour somnambuler dans l’appart. Elle aurait sorti sa batte de baseball qu’elle cache sous son oreiller et BOOM !

     

    Comme je vous l’ai dit, j’avais déjà rapidement exploré notre étage lorsque nous avions déposé les valises afin de me faire une idée de la topographie des lieux. Mode Sherlock Holmes, you know. Et, accessoirement, de faire mon premier pipi sur le sol anglais. La classe, non ? Enfin quand je dis sur le sol, c’était dans une cuvette de toilettes. Non parce que je ne suis pas un animal non plus. Mon pipi d’avant avait été fait sous la mer du Nord. La classe aussi hein ! Par sous la mer, j’entends dans le shuttle, le train qui passe sous la Manche avec les voitures et les bus. Qui d’autre peut se vanter d’en avoir fait autant ? Cynthia, oui. Et pas mal de gens qui étaient dans le bus avec nous, ok. Mais ça n’en reste pas moins cool ! Bande de rabat joie…

    Je savais donc à quoi m’en tenir pour les douches. Idem pour les toilettes. C’est la version 4 murs et un toit du camping. Vous voyez ces toilettes ouvertes en haut et en bas ? Le genre de toilettes où tu te sens dans la plus grande intimité avec les 2 autres personnes qui sont avec toi. Eh bien c’est ce genre là. Tout ce que j’adore…

    Photographie 4K des douches de l'auberge
    Photographie 4K des douches de l’auberge

    Je vous rassure quand même, tout est séparé entre les hommes et les femmes ! Ah bah oui, on ne mélange pas les torchons et les serviettes (dans notre appart si, on le fait, dans un tiroir de la table, parce que c’est plus pratique) ! Z’êtes fous vous !

    Il est proche de 23h. Je me dirige habillé vers les douches, pieds nus, mon pyjama dans la main droite, ma serviette sur l’épaule gauche et mon gel douche dans la main gauche. Je suis l’homme de la situation. Si Georges Abitbol, l’homme le plus classe du monde, avait été là, il se serait incliné et m’aurait légué de lui-même son titre.

    Bien entendu, à 23h, je ne m’attends pas à croiser beaucoup de monde. Et que vous le croyez ou non, je ne croise en effet personne. Je me retrouve donc seul face à ces trois douches. Trois ? Comme le nombre de doigts à la main d’une tortue ninja… Coïncidence ?Mon instinct de survie me dit d’aller dans la dernière cabine. La première est trop proche de l’entrée et la deuxième est trop entourée. Pas fou le type !

    Je me dirige donc vers cette fameuse troisième cabine. Et c’est à ce moment que je comprends mieux pourquoi mon cerveau pensait aux tortues ninjas. L’eau sur le sol.

    Noooooooooooooon.

    Smooth criminal à droite, moonwalk à gauche, heeew par ici, heee heee par là. Je suis la réincarnation de Michael Jackson, mais sans le son (Véronique n’est pas là, douches séparées je vous ai dit).

    Par chance, les douches ont une caméra de surveillance qui a pu enregistrer mon périlleux périple.

    J’arrive enfin à destination. La fameuse douche ! La troisième, la moins dangereuse (normalement) ! Et là, stupeur ! There is no crochet for accrocher mes affaires. Damned. How que je vais faire ? Aurais-je fait tout ça pour rien ? Ne mérite-je pas de la reconnaissance ? Mon âme sombre.

    Mais je ne me laisse pas glisser dans la folie et m’imagine donc les meilleures méthodes pour pendre mes vêtements sans les tremper.

    J’analyse la situation. Il y a une porte. Good point. Et…rien d’autre. Ok. La porte donc ! Je peux mettre mes vêtements sur la porte ! Dans les poches de mon pantalon, je range mon boxer et mes chaussettes. Pas mal ! La suite ? Je fous tout sur la porte et je me douche. Oui. Bon. Pour cette technique, il faut avoir foi en son prochain. Parce que le type qui te prend tes affaires juste pour déconner et te voir sortir apwal, je le connais !

    Mais vous savez ce que j’ai dit à ce petit rigolo que je sentais venir à 3km ?

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    Eh ouais mon gars ! No way que ça m’arrive ! Pas mon premier jour ! Pas pour ma première douche ! Demain ok, pourquoi pas. Mais aujourd’hui, non !

    Et tout d’un coup je vois un signe à la fenêtre et j’entends une musique qui monte crescendo. Dans mon esprit se matérialise des traces de sang sur un tapis. Je ne sais pas. Mais il ne m’en faut pas plus. Je prends une des plus importantes décisions de toute mon existence : aller dans la deuxième cabine.

    Je prends mon courage à deux pieds. Il le faut vu l’état du marécage qui me sépare du sauf conduit. GOOOOOOOOOOOOO ! Je suis chargé à bloc tel un cavalier du Rohan, un Rohiriim, chargeant les champs du Pelennor vers Minas Tirith, ne pensant pas au fait que je puisse me retrouver les quatre fers en l’air.

    Je suis tel un homme ivre sur un lac de glace, glissant à droite et à gauche dans l’espoir d’arriver sain et sauf à destination.

    Wooohooooo

    Heeee Heeee

    A smooooooth criminal

    Toum toudoudoudoudou dou doum doum toudou doum doum toudou doum doum doum

    Oui ! Elle est là, je la vois ! La deuxième douche, the holly cabine ! Je m’en rapproche à coup de moonwalk. C’est dangereux mais je gère. Je n’en suis pas à ma première chorégraphie de Michael dans une salle d’eau ou de bain. Et je crois que c’est ça qui me sauve. Mon talent d’imitateur. Car 14 moonwalk plus loin, je parcours le mètre qui me sépare de la deuxième douche. Sain et sauf.

    Essoufflé, j’enlève ma main droite de mes parties génitales après un « woo » d’anthologie. Je ferme la porte et vois, parmi rien du tout, fixé à la porte, un porte manteau. Non pas destiné à porter un manteau, plutôt inutile pour aller se doucher (sauf pour certaines personnes en trench coat beige avec des sucettes dans les poches), mais pour porter mes habits et mon pyjama.

    J’y suis. Awalpé, sous l’eau chaude. Je suis invincible. Rien ne peut m’atteindre. Au revoir Annie.

    ¿¿ ANNIIIIIIIIIIIIIIIE ??

    douches toilettes
    Bonus des douches et des toilettes

  • Visiiiiiites 2

    Previously on Esthétique du vide, Visiiiiiites.

    Deux photos sur trois pour un placard ? Mais, qui êtes-vous ? Attention la porte. Aaaaaaaah.

    Au Noooooord, c’était les corooooooooons. Pierre ? Que faîtes-vous là ? Mais vous êtes un lion ! Et pourquoi vous m’appelez Lucy ? Mais bon dieu, vous êtes bourré !

    Un agent de la matrice ? Je suis l’élu ? Hein ?

    Oui, je copie les séries américaines pour rajouter du drama à mon article et pour faire style le précédent était trop diiiiiiingue alors qu’en fait il ne s’était absolument rien passé (big up Walking dead).

    Une fois la porte du placard remise avec l’aide de Marc, un des deux amis belges, qui est en fait originaire de la Côte d’Azur mais qui a également des origines corses et espagnoles (oui, il est un peu le pot au feu humain), nous sortons de la chambre pour nous remettre de nos émotions.

    Je rappelle que ce n’était pas notre première visite de la journée, que nous avions mangé un burker king et que du coup, ma vessie me susurrait à l’oreille des envies de liberté. Et là, fou comme je suis, je me suis dit “Hey, on n’ose jamais le faire parce qu’il y a toujours un agent ou un proprio avec nous. Mais là…y’a personne. Oserais-je ? En même temps, rien ne m’empêche !”. Et c’est donc tout fier que j’ouvre le robinet de la salle de bain. L’eau coule, bonne nouvelle. Idem pour le robinet de la cuisine. Dernier test, le robinet des toilettes. Miracle ! L’eau coule aussi. Bonne nouvelle donc, l’eau n’est pas coupée. Yattaaaaa comme dirait Hiro Nakamura.

    strabisme

    Bien entendu, mes comparses me regardent bizarrement depuis 2 minutes, en me demandant ce que je peux bien foutre. Mais je suis resté muet à leurs suppliques. Et après tout mes tests, fier de moi, je leur dit en les regardant tous dans les yeux en même temps : “Je vais aller uriner dans les toilettes !”.

    Je ferme la porte derrière ma tirade (dans un effet théâtrale), je déboutonne mon pantalon et je les entends me dire que je suis un sacré déglinguo de faire ça.

    Une minute plus tard (j’avais très envie), je tire la chasse et ressors fièrement, les mains propres, des toilettes. Méfait accompli ! Youplaboum !

    méfait accompli

    Et là je vous avoue que Cynthia était jalouse. Elle aussi voulait faire pipi depuis 15 minutes mais n’osait pas y aller. Alors forcément, quand elle m’a vu triomphant et soulagé, elle ne s’est pas laissée prier pour se rendre aux toilettes afin de faire sa petite affaire. Surtout que je l’avais assurée que tout fonctionnait bien, convaincu que je l’étais par mon propre test.

    Seulement voilà, je vous laisse imaginer. On a un terme pour ça, que je n’ai appris que très récemment, la scoumoune. Seulement voilà, comme je viens tout juste de découvrir l’orthographe du bidule, j’ai toujours dit “schcoumoune”. Mais en gros, le principe est le même. Afin d’illustrer mes propos par un exemple (cir)concis et clair que tout un chacun peut comprendre : on peut dire, après tout ce qu’il a pu se passer, que les juifs ont la scoumoune. Exemple corroboré par la très célèbre phrase : “Pourquoi toujours nous ?”.

    C’est ce qu’a pensé à cette instant précis Cynthia, “Pourquoi toujours moi ?”. Et oui, pour une fois, la chance était de mon côté. Car lorsque Cynthia a tiré la chasse d’eau, elle a eu la bonne surprise de découvrir que de l’eau, dans la chasse, il n’y en avait plus.

    Méfait…pas accompli…

    hermione wtf

    Je la vois sortir honteuse, me regardant dans les yeux et me dire vexée “PUTAIIIIIIIN Y’A PAS D’EAUUUUUUUUU ! POURQUOI Y’EN AVAIT QUAND TOI T’AS ÉTÉ PISSER ? POURQUOI TU M’AS DIT QUE JE POUVAIS Y ALLER AUSSI ? PUTAIN ON VA FAIRE COMMENT ?”. Les capslock sont importants, elle est énervée.

    Vous me connaissez, même après avoir uriné, je manque de me faire dessus. C’est trop bon. Nous sommes quatre, mais nous ne sommes que trois à rire. Et pourtant nous rions pour dix, à n’en pas douter.

    Si j’avais su que faire une visite d’appartement sans agent pouvait se révéler aussi amusante, je n’aurais demandé que ça ! Mon dieu. Rien que d’y penser j’en rigole encore. La tête de Cynthia a cet instant précis restera gravée à tout jamais dans ma tête.

    Après plusieurs réprimandes et plusieurs coups portés par Cynthia sur chacun d’entre nous, nous cherchons une solution. Et la solution, je la tiens dans la main. Vous vous souvenez, je vous ai dit plus haut que nous étions allé au burger king. Burger king qui justement nous avait donné envie d’uriner. Je vous arrête là, non, je n’ai pas un burger dans la main dont je peux me servir d’éponge pour transvaser le liquide de la cuvette dans le lavabo. Non.

    Mais dans ma main se tient la bouteille de Badoit rouge que je viens juste de terminer. Marc m’aide alors à dévisser le bouton poussoir (vous ne trouvez pas ça drôle qu’on dise tirer la chasse alors que maintenant, nous poussons de plus en plus un bouton ? Ne devrait-on pas dire pousser la chasse ?) pour mettre à nu la chasse vide d’eau. S’en est suivit un ballet incessant entre la cuisine et les toilettes pour remettre à flot la chasse et ainsi la tirer, en la poussant, tout ça sous les éclats de rire et les élans de voix.

    Nous quittons finalement les lieux, rassasié de rire et heureux. Nous ne prenons pas l’appartement mais nous en avons tiré beaucoup plus que si nous l’avions loué.

    Et puis imaginez les emmerdes, une chasse d’eau qui ne fonctionne pas, une salle de bain qui sent l’humidité, un salon aussi sombre que l’âme de Voldemort et un placard magique qui se casse la gueule.

    Ciao muchacho apartamento, merci et à la revoyure !

  • Les toilettes du 2ème

    Comme vous le savez sûrement, je suis cette année en alternance. Et qui dit alternance dit travail avec en bonus du temps passé à l’école.

    La semaine dernière, justement, je l’ai passée là-bas. Plus particulièrement au deuxième étage. Et si je précise ça, c’est que comme vous le savez déjà, il y a quelques problèmes de toilettes.

    Le premier, vous le connaissez. Le deuxième, c’est le fait que beaucoup de toilettes sont hors services. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, car je ne veux pas savoir pourquoi elles le sont. Mais le problème, c’est que du coup il n’y a plus qu’un endroit où nous pouvons uriner en paix. Pour ça, il ne faut pas avoir peur. Ô que non ! Car ces toilettes sont les toilettes de la mort mort mort mort (effet écho pour dramatiser encore plus la chose).

    Mais, si ce sont les toilettes de la mort mort mort mort (bis repetita), il y a un urinoire. Chose plutôt positive me direz vous. Oh que non ! Car une fois votre petit pipi fait, vous tirez la chasse (chose somme toute pour le moins normale). Et là, l’urinoire se venge ! La chasse un peu bouchée vous envoie un peu de son eau dessus. Au moins, ça résout le mystère du liquide partout au sol.

    Bon. Vous êtes un peu dégoûté, vous avez réussi à uriner proprement mais vous n’êtes pas récompensé (surtout si vous portez un pantalon de couleur !). Mais, si jamais vous avez réussi à éviter l’arrosage, un deuxième est en prévision. Mais vous ne le savez pas encore…

    Qui dit pipi dit lavage de mains (oui oui). Et c’est là que la deuxième fourberie arrive. Le robinet est maqué avec la chasse d’eau ! Il débite un torrent qui, une fois les mains dessous, vous éclabousse gaiement !

    Cette fois, ça y’est, le pantalon est trempé. Dommage pour vous !

    Mais vous pouvez au moins essuyer vos mains, c’est déjà ça. Et bien non ! Comme ce sont les seules toilettes de l’étage, il y a beaucoup de passage. Donc le torchon sèche mains les mouille encore plus.

    Bon. Finalement, descendre au premier via les escaliers, ça fait faire du sport. C’est pas plus mal !

  • Vous dépassez les bornes

    Dans la vie d’un homme, vous savez, il y a des choses que l’on respecte. Ou plutôt, que l’on doit respecter. Je vous en avais parlé il y a déjà bien longtemps, et si j’en reparle, c’est parce qu’il le faut. Parce que certaines personnes n’ont encore apparemment pas compris.

    Les toilettes, c’est quelque chose de sacré ! Et bien à mon école, comment dire, j’ai bien peur que non. Je vous le dis car je pense que certains auraient bien besoin de retourner chez leur mère. Quand je vois l’état des trucs, ça me fait peur. Vous vous souvenez les toilettes turcs des autoroutes ? Celles qu’on avait dans l’ancien temps ? (just a friendly reminder)

    toilettes turcs

    Et bien j’ai l’impression de remonter une dizaine d’années en arrière. Sauf que vous remplacez les toilettes turcs par des toilettes avec siège et tout le tralala. Pour vous dire, on a même un lave toilette intégré, un « pschitt » automatique et un savon pour siège. Mais non, rien n’y fait, le résultat est le même ! Limite, pour uriner, il faudrait se tenir à 3 mètres du truc. Pour vous dire, certains ne prennent même pas la peine de lever la lunette des toilettes. Mais ces types, je vous jure, leur mère leur ferait lécher le siège s’ils faisaient ça chez eux. On a l’impression qu’ils se laissent aller en mode « po de soucis, pas besoin de viser, j’ai des heures de vol derrière moi, ça le fait tout seul ». Un peu comme ça :

    pipi nawak

    Un peu comme mon filleul en fait. Sauf que lui a la décence de reposer son engin sur la cuvette. Comme ça il est sûr du résultat. Ce n’est pas très propre, mais ça a le mérite d’être efficace ! Contrairement aux autres cités plus haut.

    Mais le véritable problème, c’est que les utilisateurs précédents, eux, n’en n’ont plus rien à faire. Mais nous, du coup, quand on passe après, on est obligé de se contorsionner pour éviter les zones inondables, voire inondées. Alors on se retrouve comme ça :

    3m pour uriner

    Y’a plus pratique, je vous l’avoue !

    Donc petit message à tout ceux qui ne savent pas uriner. J’ai cherché et vous ai trouvé ce petit didacticiel du pipi. Merci à amv01 qui apparemment, lui aussi a déjà eu de nombreuses fois le problème. N’hésitez surtout pas à cliquer pour agrandir l’image !

    how_to_pee

    Par contre, désolé, en effet, c’est en anglais. Mais, si vous ne comprenez pas l’anglais, j’ai quelque chose d’autre pour vous, quelque chose de bien plus simple ! Vous, ce que vous avez besoin de chercher pour vous indiquer où uriner, c’est quelque chose dans ce style :

    borne_incendie

    Merci.